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Actualités - CHRONOLOGIE

L'émigration

En 1881, quelque 2.500 juifs vivent en Palestine, regroupés autour des synagogues de Jérusalem, Tibériade, Safed, Hébron et Jaffa. Cinquante ans plus tard, quatre vagues d’immigrants européens motivés par le sionisme, les difficultés économiques et l’antisémitisme, portent ce chiffre à 175.000. En 1938, à la suite de la montée du nazisme, la communauté juive de Palestine compte déjà 413.000 âmes. Dès sa première année d’existence en 1948, Israël accueille 203.000 juifs venus de 42 pays. En 1950, la Knesset adopte la «loi du retour» qui permet à tout juif de la diaspora d’immigrer. Une loi de 1952 leur accordera automatiquement la citoyenneté israélienne. La saga de «l’alya» (immigration) des juifs sépharades (d’Orient) commence: 127.000 d’Irak, 45.000 du Yémen, 300.000 du Maroc, 35.000 de Libye, 29.000 d’Egypte, 15.000 d’Algérie, 4.500 d’Afghanistan, près de 60.000 d’Iran, etc. En tout, plus de 700.000 juifs originaires des pays arabes ou islamiques ont débarqué en Israël depuis 1948. Les survivants des communautés d’Europe de l’Est arrivent eux aussi massivement. Grâce à ces apports successifs, la population israélienne a doublé en 1953 et triplé en 1956. Après la guerre de juin 1967, les juifs des pays d’Europe occidentale prennent le relai: 30.000 en 1968, 40.000 en 1969 et 40.000 autres en 1970. Il reste encore l’important réservoir démographique des juifs de l’empire soviétique. En 1965, l’URSS permet à plusieurs centaines d’entre eux de rejoindre Israël, dans le cadre d’un programme humanitaire de réunification des familles dispersées. Les autres devront attendre jusqu’en 1989 pour pouvoir partir en masse. Près d’un million auront gagné Israël deux ans plus tard. Deux ponts aériens, en 1985 et en 1991, ont en outre grossi la population israélienne de quelque 52.000 juifs d’Ethiopie, récemment rejoints par plusieurs milliers de Falachmoras, leurs parents convertis au christianisme au siècle dernier. Aujourd’hui, Israël compte 5,8 millions d’habitants, dont un peu moins de 5 millions de juifs. (AFP)
En 1881, quelque 2.500 juifs vivent en Palestine, regroupés autour des synagogues de Jérusalem, Tibériade, Safed, Hébron et Jaffa. Cinquante ans plus tard, quatre vagues d’immigrants européens motivés par le sionisme, les difficultés économiques et l’antisémitisme, portent ce chiffre à 175.000. En 1938, à la suite de la montée du nazisme, la communauté juive de Palestine compte déjà 413.000 âmes. Dès sa première année d’existence en 1948, Israël accueille 203.000 juifs venus de 42 pays. En 1950, la Knesset adopte la «loi du retour» qui permet à tout juif de la diaspora d’immigrer. Une loi de 1952 leur accordera automatiquement la citoyenneté israélienne. La saga de «l’alya» (immigration) des juifs sépharades (d’Orient) commence: 127.000 d’Irak, 45.000 du Yémen, 300.000 du Maroc, 35.000 de Libye,...