Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Un troubadour moderne
le 01 mai 1998 à 00h00
Pour Ethel Adnan, poète et écrivain, «La mort d’un être civilisé est toujours une perte». Kabbani était sans doute, selon elle, «le poète le plus célèbre dans le monde arabe. Il était en même temps littéraire et populaire. C’est ce qui faisait sa grandeur». Le qualifiant de troubadour moderne, elle rappelle qu’il était «le poète de l’amour, le chantre de la femme. Quand il chantait la femme, il ne faisait pas que décrire son physique, il était convaincu» par sa valeur. Elle dit aimer «sa poésie, et être touchée par son lyrisme. J’avais connu le personnage et je trouve que sa poésie n’est pas un exercice intellectuel, mais le reflet de sa vie. Il y avait une cohérence entre ce qu’il écrivait et ce qu’il vivait». Sur les engagements du poète disparu, Ethel Adnan souligne que «c’était quelqu’un de très propre, de très clair. Il se sentait exilé même chez lui, c’est pourquoi il préférait être exilé ailleurs que dans son pays...» Ajoutant, «L’engagement était pour lui un devoir national. Mais c’était un humaniste plus qu’un militant».
Pour Ethel Adnan, poète et écrivain, «La mort d’un être civilisé est toujours une perte». Kabbani était sans doute, selon elle, «le poète le plus célèbre dans le monde arabe. Il était en même temps littéraire et populaire. C’est ce qui faisait sa grandeur». Le qualifiant de troubadour moderne, elle rappelle qu’il était «le poète de l’amour, le chantre de la femme. Quand il chantait la femme, il ne faisait pas que décrire son physique, il était convaincu» par sa valeur. Elle dit aimer «sa poésie, et être touchée par son lyrisme. J’avais connu le personnage et je trouve que sa poésie n’est pas un exercice intellectuel, mais le reflet de sa vie. Il y avait une cohérence entre ce qu’il écrivait et ce qu’il vivait». Sur les engagements du poète disparu, Ethel Adnan souligne que «c’était...
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