Actualités - CHRONOLOGIE
Le Département d'Etat mécontent
le 29 avril 1998 à 00h00
Le département d’Etat s’est risqué à un jeu de mot, en estimant que les propos de Fidel Castro, appelant au jugement des responsables de l’embargo contre Cuba par un tribunal international, constituaient un cas de «Castroentérite». James Foley était interrogé sur la dénonciation de l’embargo américain et ses effets sur Cuba, faite par Fidel Castro à l’occasion de l’arrivée à La Havane du premier ministre canadien, Jean Chrétien. Fidel Castro a estimé notamment que «ceux qui font des choses semblables devraient être traduits devant des tribunaux internationaux et jugés comme criminels de guerre». «Je pense qu’il s’agit d’un exemple de Castroentérite», a lancé James Foley. «Manifestement, la situation dramatique du peuple cubain, leur retard économique est entièrement le résultat du système économique en place depuis ces quarante dernières années», a poursuivi le porte-parole. «Cuba est dans la même catégorie que les autres pays communistes, mais dans sa propre catégorie pour avoir manqué d’effectuer une transition vers l’économie de marché. Et il s’agit de la raison fondamentale des problèmes économiques de Cuba», selon James Foley. Le porte-parole a d’autre part exprimé le scepticisme des Etats-Unis devant la visite de Jean Chrétien à La Havane, entamée dimanche soir. «Nous sommes sceptiques sur le fait qu’une politique d’ouverture de gouvernement à gouvernement avec Cuba puisse donner des résultats bénéfiques en matière des droits de l’homme tant que Cuba n’aura pas entrepris des changements démocratiques systématiques», a souligné James Foley. «Nous n’avons pas vu de preuve que la politique d’ouverture constructive à laquelle ont recours le Canada et d’autres pays ait débouché sur (...) des changements démocratiques ou le respect des droits de l’homme qui sont notre objectif commun», a ajouté le porte-parole. James Foley a exprimé toutefois l’espoir que le premier ministre canadien profiterait de ses entretiens avec les responsables cubains pour plaider en faveur de progrès dans le domaine des droits de l’homme à Cuba. (AFP)
Le département d’Etat s’est risqué à un jeu de mot, en estimant que les propos de Fidel Castro, appelant au jugement des responsables de l’embargo contre Cuba par un tribunal international, constituaient un cas de «Castroentérite». James Foley était interrogé sur la dénonciation de l’embargo américain et ses effets sur Cuba, faite par Fidel Castro à l’occasion de l’arrivée à La Havane du premier ministre canadien, Jean Chrétien. Fidel Castro a estimé notamment que «ceux qui font des choses semblables devraient être traduits devant des tribunaux internationaux et jugés comme criminels de guerre». «Je pense qu’il s’agit d’un exemple de Castroentérite», a lancé James Foley. «Manifestement, la situation dramatique du peuple cubain, leur retard économique est entièrement le résultat du système...