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Actualités - CHRONOLOGIE

En bref France Régularisation provisoire pour les grévistes sans papiers

Onze immigrés en situation illégale ont obtenu une régularisation provisoire après avoir été évacués vendredi dans des hôpitaux après deux mois et demi de grève de la faim dans la région parisienne, a-t-on appris de source policière. Cette régularisation ne sera cependant valable que pour «la période de temps nécessaire à leur rétablissement», ont indiqué les autorités. Ces 11 hommes, dix Maliens et un Mauritanien, avaient été regroupés dimanche dans un hôpital de la banlieue parisienne à Saint-Georges (Val-de-Marne), à l’initiative du maire socialiste de Limeil-Brévannes, Joseph Rossignol (PS). Ce maire les avait hébergés pendant leur grève de la faim commencée le 1er septembre. Ces immigrés, qui absorbaient de l’eau sucrée, réclament la régularisation de tous les sans-papiers du Val-de-Marne, département de la région parisienne. Leur ténacité avait suscité la mobilisation de plusieurs personnalités et représentants d’une dizaine d’associations humanitaires, qui avaient en vain demandé à être reçus par le Premier ministre Lionel Jospin pour plaider leur cause. D’autres mouvements de grève de la faim de sans-papiers se poursuivent en province. Ainsi, à Bordeaux (sud-ouest), dix sans-papiers (quatre Turcs, cinq Bulgares et un Chilien) jeûnent depuis 65 jours. Depuis le début de leur mouvement, sept d’entre eux, jugés dans un état préoccupant, avaient dû être momentanément hospitalisés. Au Havre (nord), une quarantaine de sans-papiers d’origine africaine se sont installés depuis le 14 mars dernier dans l’annexe de l’église Saint-Pierre où deux Mauritaniens ont suivi une grève de la faim depuis la mi-septembre. L’un d’eux a dû être hospitalisé le 5 novembre. Quarante-quatre sans-papiers ont enfin entrepris le 26 octobre une grève de la faim dans une église d’Avignon (sud).
Onze immigrés en situation illégale ont obtenu une régularisation provisoire après avoir été évacués vendredi dans des hôpitaux après deux mois et demi de grève de la faim dans la région parisienne, a-t-on appris de source policière. Cette régularisation ne sera cependant valable que pour «la période de temps nécessaire à leur rétablissement», ont indiqué les autorités. Ces 11 hommes, dix Maliens et un Mauritanien, avaient été regroupés dimanche dans un hôpital de la banlieue parisienne à Saint-Georges (Val-de-Marne), à l’initiative du maire socialiste de Limeil-Brévannes, Joseph Rossignol (PS). Ce maire les avait hébergés pendant leur grève de la faim commencée le 1er septembre. Ces immigrés, qui absorbaient de l’eau sucrée, réclament la régularisation de tous les sans-papiers du Val-de-Marne,...