Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Londres aimerait beaucoup
le 17 novembre 1998 à 00h00
Le ministre britannique des Affaires étrangères Robin Cook a affirmé lundi qu’il «aimerait beaucoup» un changement de régime à Bagdad, tout en estimant que la «brutalité» du pouvoir empêchait actuellement le développement d’une opposition forte. «J’aimerais beaucoup que (le président irakien) Saddam Hussein soit remplacé. Je ne pense qu’il y ait un seul pays au monde qui ne souhaiterait pas avoir affaire à quelqu’un d’autre que lui, à commencer par son pauvre peuple», a déclaré M. Cook à la chaîne de télévision GMTV. Le ministre a néanmoins reconnu que cette perspective était difficilement envisageable dans le court terme. «Le problème est (...) qu’il dirige (son pays) par la brutalité et la peur et donc il y a une limite à ce qu’on peut attendre de la population irakienne, dont la majorité souhaite probablement se débarrasser de lui», a ajouté le secrétaire au Foreign Office. Ses propos ont fait écho à ceux tenus par le président américain Bill Clinton. Le chef de la diplomatie britannique a également réaffirmé la détermination de son pays à frapper l’Irak au cas où il ne tiendrait pas son engagement à laisser travailler sans entrave les inspecteurs en désarmement de l’Onu. «S’il s’agit seulement d’une tactique destinée à gagner du temps, s’il revient sur ses promesses, alors il y aura des actions militaires rapides et intenses», a-t-il prévenu. M. Cook a par ailleurs reporté à une date non déterminée une visite qu’il entendait faire dans des pays du Golfe à partir de lundi soir, en raison de la crise avec l’Irak, ont indiqué ses services. Son ministère n’a pas voulu préciser les pays dans lesquels il voulait se rendre.
Le ministre britannique des Affaires étrangères Robin Cook a affirmé lundi qu’il «aimerait beaucoup» un changement de régime à Bagdad, tout en estimant que la «brutalité» du pouvoir empêchait actuellement le développement d’une opposition forte. «J’aimerais beaucoup que (le président irakien) Saddam Hussein soit remplacé. Je ne pense qu’il y ait un seul pays au monde qui ne souhaiterait pas avoir affaire à quelqu’un d’autre que lui, à commencer par son pauvre peuple», a déclaré M. Cook à la chaîne de télévision GMTV. Le ministre a néanmoins reconnu que cette perspective était difficilement envisageable dans le court terme. «Le problème est (...) qu’il dirige (son pays) par la brutalité et la peur et donc il y a une limite à ce qu’on peut attendre de la population irakienne, dont la majorité...