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Actualités - REPORTAGE

L'état lamentable des écoles publiques

«Lamentable» : tel est le qualificatif souvent utilisé pour décrire la situation des écoles publiques du Hermel. Certaines classes regroupent plus de 65 élèves. Les habitants manquent de moyens, et parfois ce sont les professeurs qui se cotisent pour acheter les manuels destinés aux élèves. De plus, une partie des élèves, qui vivent en été dans le «jurd» (la montagne aride) de la région, rentrent à l’école à la mi-décembre. L’administration de l’établissement ne saura donc jamais combien d’élèves il y aura dans les classes avant le mois de janvier. Mme Mousserra Hamadé, directrice d’une école publique, souligne que «les habitants du Hermel ont beaucoup trop d’enfants. De ce fait, ils n’ont même plus les moyens de payer les frais d’inscriptions à l’école publique». Elle ajoute : «Le gouvernement ne précise pas l’âge des élèves qui fréquentent chaque classe». On retrouve donc des adolescents, nés en 1979, préparant leur brevet. «C’est une bonne décision. Peut-être qu’une personne se réveillera tout à coup, à un âge avancé, et décidera de se mettre à étudier», dit-elle en plaisantant. Les enseignants pour leur part se plaignent des nouveaux programmes. «Beaucoup d’enseignants n’ont pas de spécialisation mais ont simplement un baccalauréat». Elle s’interroge : «Comment va-t-on faire pour enseigner les nouvelles matières, notamment la technologie, l’informatique, les arts et l’anglais…» De plus, les écoles manquent de matériel : des ordinateurs, laboratoires, etc. «Les étudiants n’ont même pas les moyens d’acheter des livres, et ‘ils’ veulent nous imposer des programmes pour étudiants riches», notent-ils.
«Lamentable» : tel est le qualificatif souvent utilisé pour décrire la situation des écoles publiques du Hermel. Certaines classes regroupent plus de 65 élèves. Les habitants manquent de moyens, et parfois ce sont les professeurs qui se cotisent pour acheter les manuels destinés aux élèves. De plus, une partie des élèves, qui vivent en été dans le «jurd» (la montagne aride) de la région, rentrent à l’école à la mi-décembre. L’administration de l’établissement ne saura donc jamais combien d’élèves il y aura dans les classes avant le mois de janvier. Mme Mousserra Hamadé, directrice d’une école publique, souligne que «les habitants du Hermel ont beaucoup trop d’enfants. De ce fait, ils n’ont même plus les moyens de payer les frais d’inscriptions à l’école publique». Elle ajoute : «Le...