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Actualités - REPORTAGE

Moulins libanais

M. Kamel Jaouhari a hérité du moulin à eau de sa famille. Depuis deux ans, comme tous les propriétaires des moulins à eau de la localité Hermel, son entreprise fonctionne à l’électricité. En effet, le niveau et la pression de l’eau de la rivière qui alimentait le moulin ont baissé. «Beaucoup de personnes jettent leurs ordures dans le lit de la rivière où auparavant coulait de l’eau potable», dit-il. Muni de deux brevets techniques, M. Jaouhari quitte le Hermel pour l’Arabie séoudite où il travaille, durant quinze ans, dans le domaine de l’électronique. Il rentre du Golfe et prend en charge le moulin de la famille. Il commande des machines pour moudre le blé, le sel, le maïs… Il consulte les catalogues des machines importées. À partir de ces documents, il copie les modèles danois et parvient même à créer deux machines spéciales, l’une pour le blé concassé (épais ou fin) et l’autre pour moudre le «kechek». Soulignant que «les machines importées sont très chères», il note «avoir été obligé de concevoir ces outils afin de limiter les dépenses».
M. Kamel Jaouhari a hérité du moulin à eau de sa famille. Depuis deux ans, comme tous les propriétaires des moulins à eau de la localité Hermel, son entreprise fonctionne à l’électricité. En effet, le niveau et la pression de l’eau de la rivière qui alimentait le moulin ont baissé. «Beaucoup de personnes jettent leurs ordures dans le lit de la rivière où auparavant coulait de l’eau potable», dit-il. Muni de deux brevets techniques, M. Jaouhari quitte le Hermel pour l’Arabie séoudite où il travaille, durant quinze ans, dans le domaine de l’électronique. Il rentre du Golfe et prend en charge le moulin de la famille. Il commande des machines pour moudre le blé, le sel, le maïs… Il consulte les catalogues des machines importées. À partir de ces documents, il copie les modèles danois et parvient même à...