Actualités - CHRONOLOGIE
La crise n'est pas close pour Israël
le 16 novembre 1998 à 00h00
Israël était toujours sur ses gardes en dépit de l’offre formulée par Bagdad. «De notre point de vue, la crise n’est pas close, car les États-Unis ont repoussé les propositions irakiennes», a affirmé M. David Bar-Illan, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. «La question est de savoir si les promesses du (président irakien) Saddam Hussein satisfont les États-Unis, et si elles permettront à l’Onu de procéder sans limitation de durée à ses contrôles afin d’empêcher l’Irak de se doter d’armes de destruction massive. Or, ce n’est pas le cas», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie israélienne, Ariel Sharon, a de son côté déclaré : «Nous ne sommes pas impliqués dans la crise, et les pays du Proche-Orient connaissent notre force». L’armée israélienne a cependant maintenu l’ouverture 24 heures sur 24 de 66 centres de distribution de masques à gaz et kits antichimiques et antibactériologiques. Mais le public israélien a répondu avec une certaine apathie à la mise en place de ce dispositif. Selon le chef de la défense passive, le général Gabi Ofir, près de 80 % des Israéliens disposent déjà de ces équipements. Selon la radio de l’armée israélienne, les États-Unis ont assuré Israël qu’ils étaient prêts à lui fournir des batteries de missiles Patriot supplémentaires en cas d’attaque contre l’Irak. Jeudi, un responsable israélien avait estimé que l’Irak disposait de 2 à 3 lanceurs et de 30 à 50 missiles capables d’atteindre Israël, ainsi que la capacité de produire des armes chimiques et bactériologiques.
Israël était toujours sur ses gardes en dépit de l’offre formulée par Bagdad. «De notre point de vue, la crise n’est pas close, car les États-Unis ont repoussé les propositions irakiennes», a affirmé M. David Bar-Illan, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. «La question est de savoir si les promesses du (président irakien) Saddam Hussein satisfont les États-Unis, et si elles permettront à l’Onu de procéder sans limitation de durée à ses contrôles afin d’empêcher l’Irak de se doter d’armes de destruction massive. Or, ce n’est pas le cas», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie israélienne, Ariel Sharon, a de son côté déclaré : «Nous ne sommes pas impliqués dans la crise, et les pays du Proche-Orient connaissent notre force». L’armée israélienne a cependant maintenu...