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Actualités - CHRONOLOGIE

Les forces US dans le Golfe

Le porte-avions américain Eisenhower, avec une cinquantaine d’avions de combat à son bord, est le fer de lance dans le Golfe d’une force navale américaine forte de 14 navires de guerre. Le porte-avions Eisenhower abrite 36 avions de chasse F/A-18 Hornet, 10 F-14 Tomcat et quatre EA-6B Prowler. Il y a actuellement 174 avions de combat dans le Golfe, dont 50 à bord du Eisenhower et les autres notamment basés en Arabie séoudite. Quelque 23 500 hommes (soldats, matelots et pilotes) se trouvent dans la région, pour la plupart à bord de navires de guerre. Dans deux semaines, les effectifs américains devraient atteindre, grâce à des déploiements supplémentaires, un niveau similaire à celui de mars dernier, lorsque 44 000 hommes, 34 navires et 430 appareils étaient déployés face à l’Irak, selon le Pentagone. Les nouveaux appareils devraient arriver en milieu de semaine prochaine, portant leur total dans la région à 370, selon la même source. Il devrait y avoir un total de 440 appareils présents pour le 23 novembre, la date prévue pour l’arrivée du porte-avions Enterprise, qui a quitté vendredi Norfolk aux États-Unis. Parmi les appareils supplémentaires, qui doivent quitter les États-Unis dans les jours qui viennent, figurent douze F-117, douze bombardiers B-52 et six bombardiers B-1. Il y aura également une force expéditionnaire composée de vingt-quatre chasseurs F-16 et douze chasseurs F-15. Quatre autres F-16, deux EA-6B Prowler et douze chasseurs F/A-18 du corps des Marines seront envoyés séparément. Les bombardiers B-52, équipés de 96 missiles de croisière air-sol conventionnels, seront basés sur l’île Diego Garcia, sur l’océan Indien. Le Pentagone s’est refusé à préciser où les autres appareils seraient basés. Lors de la dernière mobilisation, toutefois, la force expéditionnaire et les bombardiers B-1 avaient été déployés à Bahrein, tandis que les F-117 l’avaient été au Koweït. Les troupes américaines au sol devraient également s’accroître de 4 500 à 6 000 hommes. Le Pentagone a précisé que 3 000 d’entre eux seraient dépêchés au Koweït où ils rejoindront les 1 500 qui s’y trouvent déjà. Les équipes de six batteries antimissile Patriot sont également sur le départ, de même que trois batteries antimissile Scud supplémentaires. Un bataillon d’infanterie sera déployé pour protéger les batteries Patriot. Les forces navales supplémentaires seront les dernières à arriver sur le théâtre des opérations. Les États-Unis devraient compter avec 26 navires de guerre dans la région après l’arrivée prévue pour le 26 novembre du groupe naval du porte-avions Enterprise. Le nombre de navires de guerre susceptibles de lancer des missiles de croisière Tomahawk, huit actuellement, passerait alors à 14. Ils peuvent atteindre des cibles allant jusqu’à 1 600 km, par des parcours préprogrammés et avec des moyens d’approche qui peuvent éviter les détecteurs. Mais ils ne peuvent atteindre que des cibles fixes et leurs têtes relativement petites — 454 kg — ne sont pas efficaces contre des cibles enterrées ou blindées.
Le porte-avions américain Eisenhower, avec une cinquantaine d’avions de combat à son bord, est le fer de lance dans le Golfe d’une force navale américaine forte de 14 navires de guerre. Le porte-avions Eisenhower abrite 36 avions de chasse F/A-18 Hornet, 10 F-14 Tomcat et quatre EA-6B Prowler. Il y a actuellement 174 avions de combat dans le Golfe, dont 50 à bord du Eisenhower et les autres notamment basés en Arabie séoudite. Quelque 23 500 hommes (soldats, matelots et pilotes) se trouvent dans la région, pour la plupart à bord de navires de guerre. Dans deux semaines, les effectifs américains devraient atteindre, grâce à des déploiements supplémentaires, un niveau similaire à celui de mars dernier, lorsque 44 000 hommes, 34 navires et 430 appareils étaient déployés face à l’Irak, selon le Pentagone. Les nouveaux...