La crise du secteur immobilier s’est aggravée depuis le début de l’année iranienne (20 mars dernier) à Téhéran et commence à toucher les autres grandes villes du pays, a rapporté lundi le journal «Hamchahri», citant un rapport de la Banque centrale. «Les investissements dans le secteur du bâtiment se font de plus en plus rares en raison d’une baisse de la demande», a ajouté le journal, organe de la municipalité de Téhéran. Au cours de l’année iranienne 1376 (20 mars 1997 au 20 mars 1998), le nombre de permis de construire a baissé de 41,6% à Téhéran et 4,7% dans les autres grandes villes du pays, selon la même source. Au total, 98.016 permis pour près de 27 millions de m2 ont été délivrés par les municipalités des grandes villes. Le secteur immobilier est en crise depuis plus de six mois, après avoir connu une forte hausse spéculative encouragée par les restrictions à l’exportation des capitaux du pays. La plupart des appartements et maisons construits à Téhéran et notamment dans ses quartiers résidentiels du nord au cours de deux dernières années sont vides. Les prix ont sensiblement baissé depuis deux mois mais la demande demeure encore très faible. Le prix du m2 à Téhéran varie entre 2 à 15 millions de rials (350 à 3.000 USD). (AFP)