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Actualités - CHRONOLOGIE

Procès international contre les Khmers rouges

La mort du chef historique des Khmers rouges, Pol Pot, apporte plus de questions que de réponses sur le point de savoir si les responsables du génocide, qui a coûté la vie à plus d’un million de Cambodgiens entre 1975 et 1979, seront jamais jugés. «La mort (de Pol Pot) est vraiment tombée à point nommé, et ses circonstances semblent si mystérieuses qu’on peut se demander si les dirigeants khmers rouges ne vont pas mourir les uns après les autres jusqu’à ce que l’idée d’un tribunal international ne devienne périmée», a résumé un diplomate occidental à Phnom Penh. «Il y a désormais plus de questions que de réponses pour savoir qui et où juger, si les responsables seront mis à disposition de la justice et si la motivation existe réellement», a-t-il ajouté. Les Khmers rouges sont tenus responsables de la mort de plus d’un million de leurs compatriotes, peut-être deux, torturés, exécutés, affamés ou maltraités durant quatre années de règne de terreur. Les Etats-Unis ont pris la tête de la croisade internationale pour juger et condamner les chefs khmers rouges encore vivants pour crimes contre l’humanité. Les associations internationales de défense des droits de l’homme ont dressé la liste d’au moins 10 anciens dirigeants khmers rouges dont la culpabilité est hors de doute et qui, à leurs yeux, doivent être impérativement traduits en justice. En tête de liste, les trois principaux leaders de la guérilla aujourd’hui: son chef militaire Ta Mok, l’idéologue Nuon Chea et le Numéro un politique Khieu Samphan. Les autorités de Phnom Penh ont demandé à la communauté internationale de l’aider à arrêter et juger le trio qui se cacherait dans les montagnes de Dangrek, le long de la frontière thaïlandaise. (AFP)
La mort du chef historique des Khmers rouges, Pol Pot, apporte plus de questions que de réponses sur le point de savoir si les responsables du génocide, qui a coûté la vie à plus d’un million de Cambodgiens entre 1975 et 1979, seront jamais jugés. «La mort (de Pol Pot) est vraiment tombée à point nommé, et ses circonstances semblent si mystérieuses qu’on peut se demander si les dirigeants khmers rouges ne vont pas mourir les uns après les autres jusqu’à ce que l’idée d’un tribunal international ne devienne périmée», a résumé un diplomate occidental à Phnom Penh. «Il y a désormais plus de questions que de réponses pour savoir qui et où juger, si les responsables seront mis à disposition de la justice et si la motivation existe réellement», a-t-il ajouté. Les Khmers rouges sont tenus responsables de...