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Actualités - CHRONOLOGIE

Services publics - Les travaux durent depuis 4 ans Ras-le-bol des habitants de Jdeidé Bauchrieh (photo)

En désespoir de cause, les commerçants et les habitants de Jdeidé-Bauchrieh ont organisé hier une manifestation pour protester contre l’excessive lenteur avec laquelle les travaux d’infrastructure sont entrepris dans leur région. Et pour cause : entamé il y a près de quatre ans, le projet n’est pas près d’être conduit à terme. Du moins pas de sitôt. Non seulement les clients se font rares dans les rues commerçantes, mais lorsque la pluie commence à tomber, les routes deviennent impraticables, voire même dangereuses. A cause de la boue, la chaussée et les trottoirs deviennent glissants. De surcroît, l’eau de pluie dissimule les nombreuses crevasses qu’elle transforme en véritables pièges à piétons. Pour protester contre cette situation, les habitants de Jdeidé, de Bauchrieh et de Sad Bauchrieh se sont rassemblés à la rue Asseyli à 10h et ont marché jusqu’au siège du caza du Metn-Nord, à Jdeidet el-Metn. Parmi les manifestants, le vice-président du conseil municipal de Sad Bauchrieh, M. Antoine Gebara, et le curé de la paroisse de Mar Takla, le père Daoud Kawkabani. Au caïmacam, M. Joseph Hobeiche, ils ont soumis la liste de leurs doléances et de leurs revendications : les habitants de la région réclament notamment l’élaboration d’un calendrier-programme pour les projets en voie d’exécution et la formation d’un comité composé de représentants de la municipalité et d’entrepreneurs pour surveiller l’évolution des travaux. Ils exigent aussi que les travaux soient achevés avant la saison des fêtes de fin d’année. M. Hobeiche a pris contact avec les entrepreneurs qui tiendront ce matin une première réunion avec les responsables du conseil municipal de cette région du Metn.
En désespoir de cause, les commerçants et les habitants de Jdeidé-Bauchrieh ont organisé hier une manifestation pour protester contre l’excessive lenteur avec laquelle les travaux d’infrastructure sont entrepris dans leur région. Et pour cause : entamé il y a près de quatre ans, le projet n’est pas près d’être conduit à terme. Du moins pas de sitôt. Non seulement...