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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence Hraoui doit subir un cathétérisme demain

C’est un spasme de l’aorte coronaire qui est à l’origine du malaise cardiaque du chef de l’État, M. Élias Hraoui. Le président de la République est sous surveillance médicale, depuis mardi soir, dans la salle des soins intensifs de l’hôpital du Sacré-Cœur à Hazmieh. Il y restera jusqu’à samedi au moins. Demain, le président doit subir un cathétérisme cardiaque qui permettra à ses médecins de déterminer le traitement auquel ils le soumettront. C’est ce que Mme Mona Hraoui a déclaré aux journalistes. L’état de santé du président n’est pas inquiétant, mais M. Hraoui est contrarié parce que son malaise intervient à moins de deux semaines de la cérémonie de passation de pouvoirs avec son successeur, le général Émile Lahoud, le 24 novembre. Il devait subir une intervention chirurgicale mineure mais il a préféré patienter jusqu’après le 24 novembre pour ne pas troubler cette phase transitoire. Quoi qu’il en soit, les cérémonies envisagées pour l’indépendance le 22 novembre et pour la passation de pouvoirs seraient effectivement compromises au cas où les résultats du cathétérisme montreraient que le président aurait besoin d’une angioplastie ou d’une opération. C’est ce que ses proches ont d’ailleurs laissé entendre hier, en faisant remarquer au passage que le chef de l’État était étonné de constater que le général Lahoud ne s’était pas rendu à son chevet et qu’il s’était contenté de l’appeler au téléphone pour s’enquérir de son état de santé. De nombreuses personnalités se sont rendues au chevet du président qui est entouré des membres de sa famille. M. Georges Élias Hraoui, en froid avec son père depuis son alliance avec le député Élie Skaff lors des élections municipales, s’est rendu à l’hôpital où il est resté une heure de temps.
C’est un spasme de l’aorte coronaire qui est à l’origine du malaise cardiaque du chef de l’État, M. Élias Hraoui. Le président de la République est sous surveillance médicale, depuis mardi soir, dans la salle des soins intensifs de l’hôpital du Sacré-Cœur à Hazmieh. Il y restera jusqu’à samedi au moins. Demain, le président doit subir un cathétérisme cardiaque...