Actualités - CHRONOLOGIE
Traitement de la ménopause
le 11 novembre 1998 à 00h00
Les différences d’efficacité des traitements hormonaux pour diminuer les risques d’affections cardiaques chez les femmes après la ménopause pourraient avoir une origine génétique, ont indiqué des chercheurs au congrès annuel de l’Association américaine de cardiologie (AHA) à Dallas (Texas). Des études ont montré ces dernières années que des facteurs héréditaires expliquaient les disparités dans les réponses des femmes aux médications et aux régimes destinés à diminuer leur taux de cholestérol. Apparemment, a noté le Pr Robert Superko, du laboratoire national Lawrence Berkeley à Berkeley (Californie), ce phénomène joue également pour les traitements hormonaux destinés à lutter contre le «mauvais» cholestérol. Le matériel génétique détermine si les particules de «mauvais» cholestérol qu’une femme développe sont de grande taille ou, au contraire, petites et denses, ce qui triple les risques de maladies cardiaques. Pour les femmes du premier groupe qui voudraient réduire leur taux de cholestérol, «il se trouve que les hormones de remplacement ne sont pas le meilleur choix», a souligné de Pr Superko. En effet, chez celles-ci, un traitement à base de deux hormones (œstrogènes et progestine), a réduit le «mauvais» cholestérol d’à peine 4,6 % et a augmenté le «bon» cholestérol de seulement 8 %. En revanche, chez celles du second groupe, le «mauvais» a chuté de 15 % et le «bon» s’est accru de 14 %, ont constaté les chercheurs.
Les différences d’efficacité des traitements hormonaux pour diminuer les risques d’affections cardiaques chez les femmes après la ménopause pourraient avoir une origine génétique, ont indiqué des chercheurs au congrès annuel de l’Association américaine de cardiologie (AHA) à Dallas (Texas). Des études ont montré ces dernières années que des facteurs héréditaires expliquaient les disparités dans les réponses des femmes aux médications et aux régimes destinés à diminuer leur taux de cholestérol. Apparemment, a noté le Pr Robert Superko, du laboratoire national Lawrence Berkeley à Berkeley (Californie), ce phénomène joue également pour les traitements hormonaux destinés à lutter contre le «mauvais» cholestérol. Le matériel génétique détermine si les particules de «mauvais» cholestérol qu’une...