Actualités - CHRONOLOGIE
Rappel à l'ordre du FMI
le 11 novembre 1998 à 00h00
Le Nicaragua devra respecter les objectifs économiques fixés d’un commun accord avec le Fonds monétaire international (FMI) malgré les dégâts causés par le cyclone Mitch, a indiqué son représentant dans le pays Gil Diaz. À l’issue d’une réunion aves des membres du gouvernement, M. Diaz a affirmé que le pays aura besoin de financement supplémentaire pour sa reconstruction mais que cela ne signifie pas que le gouvernement est libéré des engagements qu’il a pris avec le FMI. «Nous devons bien comprendre que la pression de la reconstruction ne peut pas nous amener à abandonner la stabilité, parce que cela serait comme tenter d’éteindre un feu en versant de l’essence. Il faut des moyens supplémentaires mais il faut maintenir la stabilité macroéconomique», a-t-il ajouté. La lettre d’intention soumise au FMI au début de l’année prévoyait notamment l’augmentation des tarifs des services publics, le licenciement d’employés de l’État, la réduction des dépenses publiques, la vente des entreprises d’État comme celle des télécommunications et une croissance économique de 5%. Diaz a estimé que l’annulation de la dette extérieure du pays – de 6,5 milliards de dollars – demandée par le gouvernement nicaraguayen peut être une initiative importante et son approbation pourrait être accélérée par les désastres laissés par Mitch mais qu’elle est insuffisante pour entamer la reconstruction du pays. «L’effort de reconstruction ne doit pas impliquer des dévaluations abruptes, par exemple, ou le non-respect d’autres objectifs qui donnent une stabilité économique au pays», a ajouté Diaz.
Le Nicaragua devra respecter les objectifs économiques fixés d’un commun accord avec le Fonds monétaire international (FMI) malgré les dégâts causés par le cyclone Mitch, a indiqué son représentant dans le pays Gil Diaz. À l’issue d’une réunion aves des membres du gouvernement, M. Diaz a affirmé que le pays aura besoin de financement supplémentaire pour sa reconstruction mais que cela ne signifie pas que le gouvernement est libéré des engagements qu’il a pris avec le FMI. «Nous devons bien comprendre que la pression de la reconstruction ne peut pas nous amener à abandonner la stabilité, parce que cela serait comme tenter d’éteindre un feu en versant de l’essence. Il faut des moyens supplémentaires mais il faut maintenir la stabilité macroéconomique», a-t-il ajouté. La lettre d’intention soumise au...
Les plus commentés
La banlieue sud de Beyrouth de nouveau sous le feu israélien
Pour les 20 ans du départ de l'armée syrienne, Bassil parle d'une « deuxième occupation »
De l'aéroport au cabinet médical : quand la diaspora libanaise revient se faire soigner au pays