Nouveau matériel éducatif pour trois maternelles de la Békaa

L’Association du développement de l’Education de la Békaa a équipé hier trois classes de maternelle dans les écoles de Khiara et de Mansoura dans la Békaa de jeux éducatifs, de livres pour enfants, de papéterie, de postes de télévision et d’enregistreux. La crémonie de remise de ce matériel d’éducation s’est déroulée en présence de Mme Viviane Ghanem, présidente de l’Association, du député Robert Ghanem, de l’ambassadeur du Canada, M. Daniel Marchand, des responsables de la chancellerie (le matériel est offert par l’ambassade) et de plusieurs notables de la Békaa. Dans un discours, le responsable du secteur de l’éducation publique dans la Békaa, M. Emile Maacaron, a rendu un vibrant hommage à Mme Ghanem ainsi qu’au ministre de l’Education, pour leurs efforts en vue de développement de l’éducation dans la Békaa, avant d’appeler les différentes instances sociales à venir en aide à l’école publique au Liban. M. Bassam Abdel Hamid devait annoncer que le député Robert Ghanem a décidé d’accorder à travers l’association cinq bourses d’études annuelles à l’Institut d’études islamo-chrétiennes de l’USJ, «qui célébrera dans quelques jours le vingtième anniversaire de sa fondation». A son tour, M. Marchand a félicité les responsables et les membres de l’Association pour leur action d’appui à l’éducation dans la Békaa, avant d’annoncer une assistance canadienne au règlement de certains problèmes écologiques au Liban. Il a mis l’accent sur le recours abusif aux sacs de plastique, soulignant qu’une organisation libanaise qu’il n’a pas nommée a proposé à l’ambassade du Canada de développer un programme de promotion de l’utilisatino de sacs en tissu recyclable. M. Marchand a indiqué que l’ambassade a présenté à chaque professeur des écoles visitées un sac de ce genre, en exprimant l’espoir qu’ils agiront comme promoteurs de ce programme. «Dans chaque pays où la quantité de déchets domestiques a été réduite, ce sont les enfants qui ont été les éducateurs des parents. Evidemment, les instituteurs doivent d’abord faire germer l’idée auprès des enfants», a-t-il dit.