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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

A. Beydoun défend le droit des fonctionnaires à l'action syndicale

M. Abdel-Hamid Beydoun, député du Liban-Sud, a défendu le droit des fonctionnaires de l’Etat à l’action syndicale, après avoir vivement critiqué ce qu’il a appelé l’indifférence du gouvernement à l’égard de ses agents. Dans le même ordre d’idées, M. Beydoun a affirmé soutenir la grève observée par les enseignants. Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier au Parlement, le député a considéré que la grève des enseignants a constitué une «forte secousse dont le but est de tirer le gouvernement de sa torpeur et de le pousser à faire face à ses responsabilités concernant les revendications fondamentales des fonctionnaires». Un des principaux détracteurs du gouvernement Hariri, M. Beydoun a rappelé que les enseignants ont donné à l’Exécutif «plusieurs chances pour résoudre le problème des indemnités de fin de service et de retraite» avant de recourir à l’escalade. Il a reproché au gouvernement d’avoir «toujours fait preuve d’un manque de sérieux dans ses propositions de règlement». Au bas de l’échelle Le député fait remarquer que «les intérêts des fonctionnaires et de l’administration viennent au bas de l’échelle des priorités du gouvernement». Il a souligné que les fonctionnaires du secteur public attendent depuis deux ans que la nouvelle échelle de leurs salaires adoptée par le Parlement soit mise en application. «On n’a pas le temps de leur prêter un peu d’attention même pas entre un voyage et un autre», a-t-il ironisé en faisant ainsi allusion aux fréquentes visites du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, à l’étranger. Après avoir exprimé son appui à la grève des enseignants, il a noté qu’elle démontre que le gouvernement ne cède que sous la pression. M. Beydoun a jugé primordial que les fonctionnaires «réagissent pour former leur propre cadre syndical» en mettant l’accent sur l’importance de leur «accorder la liberté d’organiser et d’entreprendre une action syndicale». En réponse aux questions de la presse, il a exclu la possibilité que le gouvernement retire du Parlement le texte de loi relatif à l’échelle des salaires, affirmant qu’il appartient au gouvernement de trouver les sources de financement de cette échelle.
M. Abdel-Hamid Beydoun, député du Liban-Sud, a défendu le droit des fonctionnaires de l’Etat à l’action syndicale, après avoir vivement critiqué ce qu’il a appelé l’indifférence du gouvernement à l’égard de ses agents. Dans le même ordre d’idées, M. Beydoun a affirmé soutenir la grève observée par les enseignants. Au cours d’une conférence de presse...