Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Les Ligues Chrétiennes font part de leurs inquiétudes à Hariri
le 24 janvier 1998 à 00h00
Une délégation de l’Union des ligues chrétiennes, conduite par le président de la Ligue maronite, M. Pierre Hélou, a rendu visite hier au premier ministre, M. Rafic Hariri. La délégation a exprimé au chef du gouvernement son inquiétude concernant plusieurs dossiers, tels ceux des déplacés, des élections municipales et de la crise économique. A l’issue de la rencontre, M. Hélou a déclaré que «les Ligues chrétiennes œuvrent dans l’intérêt de tout le Liban et non dans l’intérêt d’une seule communauté». «Nous avons exprimé à M. Hariri notre inquiétude face à la crise socio-économique, qui aggrave le chômage», a-t-il souligné. M. Hélou a affirmé que «le premier ministre a promis de trouver une solution au dossier des déplacés, en lui consacrant des fonds spéciaux, juste après l’adoption du budget 1998» . Evoquant les élections municipales, M. Hélou a déclaré qu’«étant donné que ces élections se dérouleront sans garde-fou, nous voulons mobiliser l’opinion publique afin qu’elle y participe massivement». Il a noté qu’«il ne faut pas que ces élections soient, dans certaines régions, monochromes et provoquent un clivage entre Libanais». M. Hélou a conclu en soulignant que «le premier ministre était optimiste et compréhensif». D’autre part, le premier ministre a reçu une délégation de Zahlé, conduite par l’évêque de la ville, Mgr André Haddad.
Une délégation de l’Union des ligues chrétiennes, conduite par le président de la Ligue maronite, M. Pierre Hélou, a rendu visite hier au premier ministre, M. Rafic Hariri. La délégation a exprimé au chef du gouvernement son inquiétude concernant plusieurs dossiers, tels ceux des déplacés, des élections municipales et de la crise économique. A l’issue de la rencontre,...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes