Trois militaires israéliens et un civil libanais blessés au Liban-sud

L’armée israélienne a annoncé hier que trois de ses militaires avaient été blessés au Liban-Sud lors d’attaques du Hezbollah. Un soldat a été grièvement touché et deux autres ont été légèrement atteints lors d’une attaque à Sojoud, en bordure du secteur central de la zone de sécurité, a annoncé un porte-parole de l’armée cité par l’AFP. «Les soldats ont été blessés lors d’un échange de tirs avec le Hezbollah, qui a également lancé des grenades sur les soldats israéliens», a-t-il ajouté. Le porte-parole a également indiqué que les combattants du Hezbollah avaient tiré des obus de mortier et des roquettes sur les forces israéliennes. Des services de sécurité au Liban-Sud avaient indiqué auparavant que trois militaires israéliens avaient été blessés lors de deux attaques distinctes du Hezbollah contre la zone occupée par l’Etat hébreu. L’artillerie israélienne a aussitôt bombardé en représailles le massif de l’Iqlim el-Touffah, un fief du Hezbollah jouxtant la zone occupée, blessant un civil, Mohammed Ali Jawada, 20 ans, à Jarjouh, et détruisant partiellement une maison, a indiqué la police libanaise. Selon la même source, les hélicoptères israéliens ont tiré au moins deux missiles air-sol sur les abords de la position de Sojoud. Dans le même temps, un chasseur-bombarder israélien tirait un missile air-sol sur les environs d’Oqmata, localité de l’Iqlim el-Touffah, a ajouté la police, sans faire état de victimes. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, l’aviation a détruit à Mazraa Ein Abou Tsouhar un véhicule transportant des roquettes, qui avait tiré précédemment sur une base de l’Armée du Liban-Sud. Seize militaires israéliens ont été blessés depuis le début de l’année au Liban-Sud, la plupart dans des attaques du Hezbollah. Durant cette période, trois civils libanais ont été blessés par les tirs israéliens en dépit des arrangements d’avril 1996, parrainés par Paris et Washington, aux termes desquels les belligérants se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne.