1. L’administration du port de Beyrouth, en tant que gérant d’un service public à caractère commercial et industriel, jouit d’une autonomie financière et administrative. En vertu des règlements en vigueur, elle est tenue de verser 25% du montant des recettes portuaires au ministère des Finances, le reste devant servir à l’entretien, au développement et à l’exploitation du port.
2. L’administration du port avait viré jusqu’à la fin de 1996, pour le compte du ministère des Finances, un montant global de 225 milliards de L.L. Une partie de ce montant avait été considérée comme une avance sur la part de ce ministère dans les recettes portuaires à valoir pour les années à venir, à charge pour lui de restituer l’intégralité ou une partie de ce montant au cas où l’administration du port en aurait besoin pour s’acquitter des frais du projet de réhabilitation et d’extension du port en voie d’exécution actuellement, étant entendu que le coût global de ce projet se chiffre à 200 millions de dollars. Reste à préciser que le montant des recettes portuaires pour 1997 qui s’est chiffré, jusqu’à ce jour, à 105 milliards de L.L., dépassera les 110 milliards de L.L., à la fin de l’exercice de 1997. Ces recettes font l’objet d’un compte spécial déposé auprès de la Banque du Liban et utilisé conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
3. Durant l’année en cours, le ministère des Finances a demandé à l’administration du port de virer au Trésor une partie des recettes portuaires, mais celle-ci n’a pas accédé à cette demande afin de pouvoir honorer ses engagements financiers en subvenant aux frais d’exécution des travaux du projet en question. Mais, en retour, l’administration a souscrit à des bons du Trésor pour un montant de 20 milliards de L.L.
4. Pour ce qui est des propos de M. Dalloul, nous estimons qu’ils lui ont été dictés par des considérations purement électorales.
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