Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le drame de Beit Lif, au Liban-sud, au centre des travaux du comité de surveillance (photo)

Le comité international de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud a commencé hier sa 24e réunion de l’année au quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) à Naqoura.

Le comité est saisi de six plaintes, deux libanaises et quatre israéliennes.
Les plaintes libanaises portent sur «un bombardement israélien qui a blessé une femme dimanche et sur les dégâts causés à quatre habitations dans un bombardement au cours duquel des bombes à fragmentation ont été utilisées par Israël».
Israël a porté plainte pour «le tir d’une roquette Katioucha sur son territoire, les tirs à partir d’une zone habitée qui ont blessé deux de ses soldats, d’autres tirs à partir de zones habitées contre ses soldats et des miliciens de l’Armée du Liban-Sud, ainsi que le bombardement du village de Beit Lif dans la zone occupée et qui a fait huit morts et sept blessés civils».
Israël et sa milice auxiliaire ont imputé au Hezbollah, au mouvement Amal et à l’Etat libanais la responsabilité de cette «tuerie», alors que le mouvement Amal a accusé Israël.
Une source de la délégation libanaise, qui ne veut pas être citée, a indiqué à l’AFP que les civils de Beit Lif ont été tués par le tir d’une fusée de type Milan de fabrication française et que «les combattants libanais anti-israéliens ne possèdent pas ce type d’armes, mais seulement l’armée israélienne et sa milice auxiliaire».
En dépit de ces accusations, l’Etat libanais n’a pas présenté de plainte contre Israël à la suite du bombardement de Beit Lif, relève-t-on.
A noter que des habitants de cette dernière localité ont manifesté hier devant le siège de l’ONU et exprimé leur certitude de l’innocence d’Israël dans le bombardement de leur village.
Quelque 300 personnes se sont rassemblées devant le quartier général de la FINUL, à Naqoura.
«Le massacre de Beit Lif est une honte et une damnation», ont-ils scandé devant les portes fermées du bâtiment, où se tenait la réunion du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud.
Les manifestants ont remis à la FINUL un mémorandum dans lequel ils affirment avoir «des preuves» que les bombes provenaient du territoire libanais situé hors de la zone occupée, face à leur village, à partir duquel les combattants anti-israéliens lancent leurs attaques.
Dans un communiqué diffusé mardi par la radio de l’Armée du Liban-Sud, les habitants de Beit Lif avaient imputé le bombardement au mouvement Amal.
Les tirs étaient intervenus quelques heures après la mort de quatre militants de ce mouvement, lors d’un accrochage avec une patrouille israélienne dans la zone occupée.
A signaler, enfin, que le Hezbollah a annoncé hier dans un communiqué la mort de deux de ses combattants dans la nuit de dimanche à lundi dans une attaque anti-israélienne au Liban-Sud. (AFP)
Le comité international de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud a commencé hier sa 24e réunion de l’année au quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) à Naqoura.Le comité est saisi de six plaintes, deux libanaises et quatre israéliennes.Les plaintes libanaises portent sur «un bombardement israélien qui a blessé une femme dimanche...