Cérémonie oratoire pour commémorer le Mouvement de redressement

A l’occasion du 27e anniversaire du «Mouvement de redressement» conduit par le président syrien Hafez el-Assad, diverses manifestations ont été organisées tout au long de la semaine dernière.
Hier, une cérémonie s’est tenue à l’hôtel Beaurivage, au cours de laquelle ont pris la parole, au nom du président de la Chambre M. Nabih Berry, le député Ali Hassan Khalil, ainsi que le député Ala’a Terrou représentant le PSP de M. Walid Joumblatt, M. Georges Saadé chef du parti Kataëb, et sayed Hassan Nasralla secrétaire général du Hezbollah.
Après avoir rappelé tous les acquis que la Syrie a pu obtenir grâce à la gestion du président Assad, M. Khalil au nom du chef du Législatif, a évoqué les bénéfices que le Liban a pu réaliser grâce au «Mouvement de redressement».
«Le Liban, plus que d’autres, peut témoigner de l’importance de ce mouvement et de l’expérience politique de son initiateur, qui a toujours pris les décisions qui s’imposent avec un parfait sens du timing», a dit M. Khalil.
Il a poursuivi: «Le président Assad a rétabli l’unité de notre pays: il l’a sorti de sa guerre, l’a préservé des tentatives de partition et lui a redonné force pour qu’il joue de nouveau le rôle qui est le sien».
M. Saadé a lui aussi évoqué «cette stabilité que la Syrie a pu acquérir grâce au mouvement conduit par le président Assad».
Le chef du parti Kataëb a parlé en outre des «relations privilégiées entre le Liban et la Syrie, qui ne peuvent se développer que dans un atmosphère d’entente et d’équilibre ce qui ne s’est pas encore réalisé».
«Une partie des Libanais ne voit les relations entre le Liban et la Syrie qu’à travers l’application déformée, qu’ils ont voulue, du document d’entente nationale. Cette déformation a provoqué de graves cassures au sein de la société libanaise et ce constat est commun aux vrais amis de la Syrie qui se trouvent, indifféremment, au sein des communautés chrétiennes et musulmanes», a ajouté M. Saadé.
M. Terrou a mis en garde, au nom du Parti socialiste progressiste, contre toute tentative de remise en question des acquis libanais.
«Nous mettons en garde tous ceux qui pensent faire revivre certains rêves anciens. A ceux-là nous disons que l’armée syrienne est présente au Liban par une volonté légale et populaire et qu’elle ne peut en aucune façon être comparée à l’armée israélienne. Notre bataille pour l’arabité du Liban, nous la poursuivrons contre toute volonté d’arrimage à l’Occident. Le PSP restera aux premières lignes pour affronter tous ceux qui souhaitent remettre en question ces réalités», a dit M. Terrou.
Sayed Hassan Nasrallah a évoqué «cette perspicacité du président syrien qui lui a dicté le choix de l’Iran le jour où le monde entier était aux côtés de l’Irak».
Etaient notamment présents à cette cérémonie: les ministres Farouk Barbir et Bahije Tabbarah, les députés Abdel-Rahman Abdel-Rahman, Estéphane Doueihy, Ismaïl Sekkarié, Ghazi Zeayter, Ali el-Khalil, Nabil Boustani, Saleh Kheir, Hassan Alawié, Ayman Choucair, Salah Haraké, Anouar el-Khalil, Ali Khalil, Khaled Saab, Baha’eddine Itani, Ahmad Soueid et Mahmoud Awad, une délégation de l’armée, le chef de la Sûreté de l’Etat le général Nabih Farhat, ainsi que des représentants de différentes organisations et mouvements libanais et palestiniens.
Dimanche, une cérémonie a été organisée dans la localité de Sarafand au Liban-Sud. C’est le secrétaire régional du parti Baas pour le Liban, le ministre d’Etat Ghazi Seifeddine qui a accueilli personnalités et notables venus y participer.
Samedi, une cérémonie avait été organisée à Wadi-Khaled (frontière nord libano-syrienne).
Tout au long de la semaine dernière, officiels et personnalités libanais ont adressé de nombreux télégrammes de félicitations au président syrien.