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Actualités - DISCOURS

Au dîner annuel du conseil central maronite Hraoui : personne ne sera plus fort que l'état (photo)

«Beaucoup a été dit et continue de l’être, a encore affirmé M. Hraoui. Certaines prises de position méritent d’être prises en considération pour rectifier le processus de redressement. D’autres sont erronées et visent à affaiblir le moral».
«Nous sommes une seule famille et les différentes régions du pays forment une seule nation, a noté le chef de l’Etat. A l’instar de nombreux pays, nous souffrons de maux d’ordre administratif, du déficit et de l’endettement. Mais si vous voulez réduire le nombre (de fonctionnaires) dans l’administration, on vous accuse de priver des familles de leur gagne-pain. Si vous projetez de combattre la corruption qui saigne le Trésor public et humilie les gens, on fait courir le bruit que ce projet a pour but de porter atteinte aux communautés ou aux sphères d’influence. Et si vous ne touchez à rien ils s’écrient: où donc est la réforme de l’administration? Si vous vous efforcez de préserver les droits des citoyens à travers les élections municipales afin de leur permettre de participer à la gestion des affaires de leurs villages, le débat se focalise sur la forme des textes. Si, par contre, vous négligez les droits des gens, on commence à dénoncer le pouvoir et à dire qu’une majorité appartenant à une communauté bien déterminée a renversé une minorité d’une autre communauté».
«Et ce qui est étonnant, pour le président Hraoui, c’est que lorsque vous présentez des réformes visant à faire passer le pays d’un système confessionnel à un régime basé sur la citoyenneté, ils les rejettent sous prétexte qu’ils veulent préserver l’équilibre communautaire. Et si vous prenez en considération cet équilibre, ils vous rappellent les principes de la démocratie».
Et M. Hraoui de poursuivre: «De toute façon, nous sommes avec toute proposition renforçant l’entente nationale, la participation, la stabilité et le progrès. Les défis qui se profilent à l’horizon sont difficiles et nous devons faire preuve de solidarité pour pouvoir y faire face.Nous devons mobiliser toute notre énergie, nos capacités, nos idées et nos efforts au service du redressement».
Saper l’Etat et ses institutions, ébranler l’entité n’aboutit pas à la réalisation des droits, a affirmé avec force le président de la République. Personne n’a jamais été et ne sera plus fort que l’Etat, personne ne pourra porter atteinte au processus de redressement national. C’est à travers la participation de tous à l’amélioration des performances et des responsabilités de l’Etat que chacun pourra se concrétiser ses droits. Tout le monde verse-t-il son dû à l’Etat? Toutes les administrations veillent-elles sur les droits de l’Etat et du citoyen? Tous les hommes politiques s’engagent-ils, lorsqu’ils sont au pouvoir, à mettre en oeuvre les idées qu’ils défendent quand ils n’occupent pas des postes de responsabilité».
«Construisons ensemble le pays et assumons le rôle qui est le nôtre dans cette région troublée, a conclu le président Hraoui. Nous savons tous que notre situation économique et sociale est difficile. Nous devons nous unir pour proposer des solutions scientifiques et audacieuses même si elles doivent être coûteuses. Car le fait de laisser les choses en l’état serait plus coûteux encore. Que cette année soit celle de l’édification de l’Etat. Et nous ne seronss pas cléments envers tous ceux qui entravent ce processus, parce que c’est à travers la construction de l’Etat que l’entente nationale sera préservée et que le développement et le redressement social et économique seront renforcés».
«Beaucoup a été dit et continue de l’être, a encore affirmé M. Hraoui. Certaines prises de position méritent d’être prises en considération pour rectifier le processus de redressement. D’autres sont erronées et visent à affaiblir le moral».«Nous sommes une seule famille et les différentes régions du pays forment une seule nation, a noté le chef de l’Etat. A...