Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Salam a estimé que «nul ne peut ignorer les causes qui sont à l’origine de certains développements, notamment de l’affaire Toufayli et ces causes d’ordre socio-économique. Nous cherchons tous à donner à ces questions l’importance qu’elles méritent et les responsables doivent trouver les moyens d’alléger les difficultés de la population. Il reste que l’Etat doit imposer son autorité sur toutes les régions. On ne peut en effet tirer les rênes dans une région et les relâcher dans une autre. Le Liban est un et les Libanais doivent être traités sur un pied d’égalité».
En réponse à une question portant sur les nominations au sein des municipalités, M. Salam a affirmé que «le problème est très complexe et il existe des considérations dont nous devons tenir compte. L’affaire doit être étudiée très sérieusement car elle est délicate et sensible. J’avais proposé par le passé la constitution d’un comité national qui étudierait cette question. Je demeure favorable à cette idée car j’estime que les nominations pourraient risquer de ne pas servir leur but».
M. Salam a par ailleurs estimé que «l’affaire du financement de la nouvelle échelle des salaires ne doit pas être l’enjeu de tiraillements politiques entre le gouvernement, l’Assemblée nationale et certaines forces politiques connues».
Le chef de l’Etat a également reçu samedi l’ancien député Habib Keyrouz puis le recteur de l’Université libanaise, M. Assaad Diab.
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts