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Actualités - CHRONOLOGIE

La pierre sur laquelle Marie s'est reposée (photo)


Des archéologues israéliens et l’Eglise orthodoxe grecque ont présenté dimanche la pierre où Marie, venant de Jérusalem, s’est reposée avant de donner naissance à Jésus, à Bethléem, selon les Evangiles.
Cette pierre est située à la sortie sud de Jérusalem au centre des vestiges d’une église byzantine octogonale datant du 5e siècle, qui a été détruite trois siècles plus tard.
Marie, enceinte de Jésus, s’est assise sur cette pierre surnommée «kathisma» (le siège en grec) alors qu’elle se rendait à Bethléem, sur un âne mené par Joseph, selon la tradition chrétienne.
Les ruines comprennent également de très belles mosaïques, mises au jour par le département israélien des Antiquités, qui est intervenu à la suite de travaux entrepris en mars dernier pour la construction d’une nouvelle colonie juive, Har Homa, sur la colline d’Abou Ghneim, à la lisière sud du secteur arabe de Jérusalem.
L’Eglise orthodoxe grecque, à qui appartient le terrain, a authentifié la découverte. Le patriarche de Jérusalem, Diodoros Ier, s’est recueilli sur cette pierre.
«Il s’agit d’une découverte d’une importance considérable, d’un véritable trésor pour tous les chrétiens», a souligné le patriarche de 74 ans en exprimant l’espoir que ce lieu saint, lorsqu’il sera rénové, attirera de «très nombreux pèlerins» notamment pour l’an 2000, le deuxième millénaire de la naissance de Jésus.
«Cette pierre était déjà vénérée par les premiers chrétiens au deuxième siècle», a expliqué l’archéologue israélien Youval Baruch qui a participé aux fouilles. L’église de la période byzantine, qui a été ensuite construite, est une des plus grandes qui aient été découvertes en Terre Sainte et une des premières dédiées à la Vierge Marie.
Elle s’étend sur 43 mètres dans l’axe nord-sud et sur 52 mètres pour l’axe est-ouest. Les premiers vestiges ont été mis au jour en 1992 à l’occasion du projet d’élargissement de la route reliant Jérusalem à Bethléem en Cisjordanie. Les mosaïques ont ensuite été recouvertes de béton pour les protéger.
«Mais il y a un mois, des ouvriers travaillant à Har Homa ont posé une conduite d’eau au beau milieu du site, ce qui nous a poussé à intervenir pour empêcher la destruction des vestiges. A ce moment-là, la pierre, surélevée d’une dizaine de centimètres par rapport au sol, est apparue, ainsi que de nouvelles mosaïques», précise Amir Drori, directeur du département israélien des Antiquités.
Les travaux de réfection ont été entrepris avec la bénédiction du patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem.
Le plan et l’idée de la construction d’un édifice religieux autour d’un rocher sacré ont probablement servi de modèle pour la construction de la mosquée du Dôme du Rocher dans la vieille ville de Jérusalem, un important lieu saint de l’islam, a estimé l’archéologue Rina Avner.
Le porte-parole du département des Antiquités, Mme Osnat Goaz, a pour sa part précisé que tout le site serait fermé au public en attendant la fin des fouilles et les financements nécessaires pour mener à bien l’opération.


Des archéologues israéliens et l’Eglise orthodoxe grecque ont présenté dimanche la pierre où Marie, venant de Jérusalem, s’est reposée avant de donner naissance à Jésus, à Bethléem, selon les Evangiles.Cette pierre est située à la sortie sud de Jérusalem au centre des vestiges d’une église byzantine octogonale datant du 5e siècle, qui a été détruite trois...