Le maître-mot du socialisme à la cubaine est désormais «efficacité», a confirmé Fidel Castro en clôturant au Palais des Conventions de La Havane les trois jours du Ve congrès du Parti communiste cubain (PCC, au pouvoir).
Les communistes cubains doivent se fixer «pour tâche essentielle de faire de l’inefficacité une exception et non une règle», selon les propos du 1er secrétaire du PCC rapportés par l’Agence cubaine d’information nationale (AIN, officielle).
Le leader cubain, flanqué de son frère cadet Raul Castro (66 ans) réélu second secrétaire, sort ainsi à 71 ans renforcé dans son rôle de dirigeant inamovible et incontournable du dernier Etat communiste du monde occidental.
Le pari des autorités cubaines est d’appliquer dans les entreprises publiques — petites, moyennes ou grandes — les recettes de l’économie de marché, sans pour autant toucher au dogme marxiste-léniniste de la planification.
Pour cela, a expliqué M. Carlos Lage au congrès, les Cubains devront se débarrasser de nombre de mauvaises habitudes acquises en 35 ans de régime centralisé et bureaucratique.
Il faudra notamment mettre un terme, au «manque de contrôle (favorisant détournements et chapardages dans les entreprises), à la comptabilité déficiente, à la pratique viciée de s’en tenir à des chiffres ou des plans de production sans tenir compte des coûts ou de la qualité...», a-t-il notamment averti.
«Ce que le capitalisme peut faire, nous pourrons le faire encore mieux», a martelé Fidel Castro dans son discours de clôture.
Cependant, le «lider maximo» n’a laissé aucun espoir aux Cubains qui espèrent une amélioration de leurs conditions de vie quotidienne après sept années de «période spéciale», le régime d’économie de guerre institué pour faire face à l’effondrement du camp socialiste européen qui subventionnait l’île.
«Si quelqu’un demande quand va prendre fin la période spéciale, on peut lui répondre: et qu’importe si cela dure toute la vie...», a-t-il asséné brutalement en jugeant qu’il faudrait même «élever un monument pour rendre hommage à la période spéciale et à tout ce qu’elle nous a appris». (AFP)
Les communistes cubains doivent se fixer «pour tâche essentielle de faire de l’inefficacité une exception et non une règle», selon les propos du 1er secrétaire du PCC rapportés par l’Agence cubaine d’information nationale (AIN, officielle).
Le leader cubain, flanqué de son frère cadet Raul Castro (66 ans) réélu second secrétaire, sort ainsi à 71 ans renforcé dans son rôle de dirigeant inamovible et incontournable du dernier Etat communiste du monde occidental.
Le pari des autorités cubaines est d’appliquer dans les entreprises publiques — petites, moyennes ou grandes — les recettes de l’économie de marché, sans pour autant toucher au dogme marxiste-léniniste de la planification.
Pour cela, a expliqué M. Carlos Lage au congrès, les Cubains devront se débarrasser de nombre de mauvaises habitudes acquises en 35 ans de régime centralisé et bureaucratique.
Il faudra notamment mettre un terme, au «manque de contrôle (favorisant détournements et chapardages dans les entreprises), à la comptabilité déficiente, à la pratique viciée de s’en tenir à des chiffres ou des plans de production sans tenir compte des coûts ou de la qualité...», a-t-il notamment averti.
«Ce que le capitalisme peut faire, nous pourrons le faire encore mieux», a martelé Fidel Castro dans son discours de clôture.
Cependant, le «lider maximo» n’a laissé aucun espoir aux Cubains qui espèrent une amélioration de leurs conditions de vie quotidienne après sept années de «période spéciale», le régime d’économie de guerre institué pour faire face à l’effondrement du camp socialiste européen qui subventionnait l’île.
«Si quelqu’un demande quand va prendre fin la période spéciale, on peut lui répondre: et qu’importe si cela dure toute la vie...», a-t-il asséné brutalement en jugeant qu’il faudrait même «élever un monument pour rendre hommage à la période spéciale et à tout ce qu’elle nous a appris». (AFP)
Le maître-mot du socialisme à la cubaine est désormais «efficacité», a confirmé Fidel Castro en clôturant au Palais des Conventions de La Havane les trois jours du Ve congrès du Parti communiste cubain (PCC, au pouvoir).Les communistes cubains doivent se fixer «pour tâche essentielle de faire de l’inefficacité une exception et non une règle», selon les propos du 1er...
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