Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire, le comité exécutif du B.N. a souligné que «la démocratie n’est ni un jeu, ni un dialogue de sourds. Elle consiste à préserver les libertés et les droits et à établir un dialogue véritable et efficace entre les gouvernants et les gouvernés dans le cadre d’une alternance du pouvoir entre les loyalistes et les opposants».
«Où est donc passée la démocratie et peut-il d’ailleurs être question de démocratie sans souveraineté nationale?», s’est demandé le comité exécutif du B.N. qui s’en est pris par ailleurs au pouvoir actuel et à «l’autorité de tutelle que certains estimaient à l’abri de toute erreur».
«Depuis quand la rationalisation du dialogue et l’arrêt du gaspillage doivent-ils faire l’objet d’un dialogue et quelles seraient alors les parties concernées par ce dialogue?», s’est encore demandé le comité exécutif du B.N. qui a déclaré faire assumer au «seul pouvoir actuel» la «responsabilité de la détérioration de la situation socio-économique et de la crise dans laquelle le pays se trouve plongé».
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