Ce canular, néanmoins didactique, est d’Umberto Eco, un des rares intellos qui ne se prennent, ni ne nous prennent, au sérieux.
On en retient que la réflexion qui précède l’action n’est jamais bien réfléchie. Dur problème sur lequel bien des gens aussi avisés que Sénèque jadis se sont cassé les dents, au fil de l’histoire. Mais que Rambo a très simplement résolu: il tire d’abord, il cause ensuite.
Un exemple suivi d’enthousiasme par l’autorité en place ici. Et qui fait même mieux: elle ne réfléchit ni à ce qu’elle fait, ni à ce qu’elle défait.
A l’école, de notre temps, il y avait des tapes mais les profs les plus redoutés, et les plus écoutés, étaient ceux qui n’en usaient jamais.
La grave, la sanglante bavure de Tripoli laisse une effarante impression de manque de contrôle. Et c’est Toufayli qui risque le plus d’en profiter.
J.I.
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