Dans un communiqué, le PNL estime que la question des personnes déplacées est «une affaire de principe à caractère national» qu’il ne faut pas présenter comme un «poids pour la nation et pour les citoyens».
Il critique en outre «la précipitation» du gouvernement à contracter de nouvelles dettes et «l’improvisation» dont il fait preuve dans la répartition des dépenses.
Il condamne également le recours au «doublement» des impositions fiscales, en particulier celles qui touchent «les couches populaires écrasées sous le poids de la crise et qui sont au bord de l’explosion».
Appui à Sfeir
Sur un autre plan, le PNL exprime son appui aux prises de position «courageuses et patriotiques» du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, au sujet de la présence syrienne au Liban.
Selon lui, le patriarche «ne fait que défendre les principes et les fondements élémentaires de la nation, contrairement aux critiques formulées par certains courants et certaines personnalités qui seraient lésés par un retrait syrien au Liban et un rétablissement de la souveraineté libanaise».
S’adressant à «ceux qui lancent des appels à l’union nationale et qui s’en délectent en prétendant qu’elle constitue un barrage face aux tentatives d’Israël de la rompre», le PNL leur «fait remarquer que les atteintes à l’union nationale ne sont l’œuvre que de ceux-là mêmes qui lancent ces appels».
En outre, poursuit le communiqué, «tout le monde sait que la véritable union nationale repose sur un certain nombre de conditions que tout le monde doit s’employer à assurer. Cette union resterait fictive tant que les principes nationaux ne sont pas respectés, que la coexistence n’est pas équilibrée, que l’entente nationale est tronquée et que la participation est déniée».
Enfin, le PNL réaffirme sa position au sujet de la situation au Liban-Sud, se disant «surpris» par le «refus» du gouvernement de régler le problème de Jezzine et par «son insistance à lier le sort de cette région à une solution du conflit israélo-arabe».
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