«Le retour d’un délégué papal à Jezzine permettrait de contenir la situation, sans embarrasser l’Etat ni constituer de défi à ses décisions politiques concernant le dossier des négociations, a notamment déclaré M. Karam dans son interview à «Magazine». En revanche, cette proposition rassure les gens et leur permet de rester à Jezzine».
Soulignant que l’envoi d’un émissaire papal à Jezzine serait facilité par «un consensus islamo-chrétien», M. Karam a déclaré: «Nous invitons nos frères de Saïda et ceux du Liban-Sud en général à une entente sur cette question et à l’obtention d’un aval syrien afin de pouvoir aller de l’avant en vue de sa réalisation. Ainsi, il incomberait à des instances telles que le président Berry d’œuvrer en vue de sa finalisation, essentiellement auprès de la Syrie et du Hezbollah. La mise en place d’une telle formule permettrait aux habitants de Jezzine de vivre cette période difficile de négociations de paix».
En conclusion, M. Karam a souligné que l’émissaire papal sera en mesure de parrainer les relations entre Jezzine et ses environs. «Ces relations, a-t-il déclaré, sont délicates et vitales, non seulement pour les habitants de Jezzine et leurs voisins, mais pour l’ensemble de la paix civile et l’unité nationale. Les pôles de Jezzine ne sont pas incapables d’accomplir cette mission, mais l’occupation et les manœuvres israéliennes peuvent torpiller leurs efforts».
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