La presse officielle syrienne a rejeté hier des accusations israéliennes sur des acquisitions massives d’armements par Damas et réaffirmé la volonté de paix de la Syrie.
«La paix est un choix stratégique, nous la voulons basée sur les résolutions internationales et non sur les conditions de Benjamin Netanyahu (le premier ministre israélien). La guerre est répugnante mais ceci ne nous empêche pas d’acquérir les moyens nécessaires pour faire face à la politique d’expansion et aux armes de destruction massive israéliennes», écrit le quotidien As-Saoura.
Cette mise au point, note le journal, répond à «la campagne hystérique lancée par l’ambassadeur d’Israël à Washington, qui est trompeuse et provocatrice». «Les Israéliens oublient que nous sommes les propriétaires de la terre, que nous y sommes enracinés depuis des milliers d’années et que nous continuerons à la défendre avec force», souligne As-Saoura.
L’ambassadeur israélien, M. Eliahu Ben-Elissar, avait estimé mercredi devant la presse que le plus grand danger pour l’Etat hébreu ne venait pas du terrorisme, mais des Syriens. «Tout en se déclarant prêts à des négociations de paix sous certaines conditions, que nous n’acceptons pas, ils préparent la guerre», avait-il dit. As-Saoura réplique qu’«Israël, qui possède l’arme nucléaire, surpasse en force les Arabes réunis, menace leur sécurité et viole leurs terres, n’a pas le droit de demander aux autres, notamment à la Syrie, de s’abstenir d’acquérir des armements de défense légitimes».
«C’est le gouvernement d’extrême droite de M. Netanyahu, qui projette de conduire la région vers la guerre afin d’anéantir totalement le processus de paix», affirme le journal.
Il demande aux Etats-Unis, parrains de ce processus, de «remédier avec sérieux à l’intransigeance israélienne et de prendre les mesures nécessaires pour ramener M. Netanyahu à la raison».
Les négociations entre la Syrie et Israël sur la question du plateau du Golan, occupé par l’Etat hébreu depuis 1967, sont suspendues depuis février 1996.
«La paix est un choix stratégique, nous la voulons basée sur les résolutions internationales et non sur les conditions de Benjamin Netanyahu (le premier ministre israélien). La guerre est répugnante mais ceci ne nous empêche pas d’acquérir les moyens nécessaires pour faire face à la politique d’expansion et aux armes de destruction massive israéliennes», écrit le quotidien As-Saoura.
Cette mise au point, note le journal, répond à «la campagne hystérique lancée par l’ambassadeur d’Israël à Washington, qui est trompeuse et provocatrice». «Les Israéliens oublient que nous sommes les propriétaires de la terre, que nous y sommes enracinés depuis des milliers d’années et que nous continuerons à la défendre avec force», souligne As-Saoura.
L’ambassadeur israélien, M. Eliahu Ben-Elissar, avait estimé mercredi devant la presse que le plus grand danger pour l’Etat hébreu ne venait pas du terrorisme, mais des Syriens. «Tout en se déclarant prêts à des négociations de paix sous certaines conditions, que nous n’acceptons pas, ils préparent la guerre», avait-il dit. As-Saoura réplique qu’«Israël, qui possède l’arme nucléaire, surpasse en force les Arabes réunis, menace leur sécurité et viole leurs terres, n’a pas le droit de demander aux autres, notamment à la Syrie, de s’abstenir d’acquérir des armements de défense légitimes».
«C’est le gouvernement d’extrême droite de M. Netanyahu, qui projette de conduire la région vers la guerre afin d’anéantir totalement le processus de paix», affirme le journal.
Il demande aux Etats-Unis, parrains de ce processus, de «remédier avec sérieux à l’intransigeance israélienne et de prendre les mesures nécessaires pour ramener M. Netanyahu à la raison».
Les négociations entre la Syrie et Israël sur la question du plateau du Golan, occupé par l’Etat hébreu depuis 1967, sont suspendues depuis février 1996.
La presse officielle syrienne a rejeté hier des accusations israéliennes sur des acquisitions massives d’armements par Damas et réaffirmé la volonté de paix de la Syrie.«La paix est un choix stratégique, nous la voulons basée sur les résolutions internationales et non sur les conditions de Benjamin Netanyahu (le premier ministre israélien). La guerre est répugnante mais...
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