Le conseil a fait paraître un communiqué indiquant que les débats ont été axés essentiellement sur les frais exorbitants de l’hospitalisation qui ont atteint, au cours des derniers mois, des niveaux dépassant ceux des pays les plus riches, suite à l’utilisation exagérée des techniques modernes, à l’usage abusif des médicaments et à la multiplication des tests et analyses.
Cela étant, a poursuivi le communiqué, le conseil estime que le coût de l’hospitalisation constitue désormais une lourde charge pour les Libanais, soulignant que le séminaire sur la santé, qui s’était tenu à Ehden le 2 août, avait omis de se pencher sur cette question primordiale.
Après avoir invité le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, à se saisir de ce dossier, le conseil a souligné, qu’en attendant, les compagnies d’assurances vont se trouver dans l’obligation de reconsidérer (à la hausse) leurs primes.
Le communiqué a conclu en indiquant que M. Zakhour a suggéré l’adoption du tarif forfaitaire pour les soins médicaux et chirurgicaux, seul susceptible de mettre un frein aux différentes exagérations dans le domaine hospitalier.
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