Berry, Hariri et Samir Azar stigmatisent le bombardement du village SOS près de Jezzine

Le chef du Législatif Nabih Berry et M. Samir Azar, député de Jezzine, ont vivement stigmatisé le bombardement du village SOS dans le secteur de Sfaray, près de Jezzine. Des roquettes de type «Katioucha» s’étaient abattues dimanche, rappelle-t-on, sur le village SOS de Sfaray, faisant trois blessés. La direction du village SOS avait alors annoncé que les enfants du village avaient été transférés à Bhersaf, près de Bickfaya, à la suite des tirs de «Katioucha».
L’affaire du bombardement du village SOS a été au centre d’un entretien que M. Berry a eu dans la journée avec M. Samir Azar, député de Jezzine. Dans une déclaration à la presse, M. Azar a condamné les tirs de «Katioucha» contre Sfaray. «Cet acte criminel, a notamment souligné M. Azar, n’est nullement à l’honneur de ceux qui l’ont commis. Il faut mettre un terme à de telles agressions contre la population civile. Nous demandons au gouvernement de présenter une plainte au comité de surveillance du cessez-le-feu afin de dévoiler les auteurs de cet acte criminel et de mettre fin aux agressions contre les civils».
Notons dans ce cadre que M. Berry est entré en contact avec le président de l’Association des villages SOS, l’ancien ministre Youssef Gebrane, à qui il a exprimé sa réprobation à la suite du bombardement de Sfaray. M. Berry a indiqué à M. Gebrane que le Conseil du Sud prendra à sa charge les frais de réparation des dégâts causés au village SOS. Le chef du Législatif est entré en contact à ce sujet avec le président du Conseil du Sud, M. Kabalan Kabalan, à qui il a demandé d’indemniser le village SOS.
De son côté, le premier ministre Rafic Hariri est également entré en contact avec M. Gebrane pour condamner le bombardement. M. Hariri a souligné sur ce plan que les enfants du village SOS devraient réintégrer Sfaray dès que les travaux de réparation seront achevés.