Cheikh Chamseddine s’est abstenu de prendre position concernant le bras de fer engagé entre les autorités et l’ancien secrétaire général du Hezbollah et s’est contenté de le commenter en termes de généralités. Il a ainsi affirmé son opposition à toutes infractions aux lois en vigueur, «quelles que soient les considérations» pouvant les motiver. «Lorsque nous appelons les gens à respecter les propriétés publiques et l’infrastructure en place, c’est parce que les deux sont la propriété de la société. Aussi, tout acte de sabotage nuit davantage à la société qu’aux gouvernants», a déclaré cheikh Chamseddine qui a poursuivi en invitant le gouvernement «non pas à accomplir des miracles mais à exécuter les projets de développement équitablement à l’échelle nationale».
Par ailleurs, le président du CSC s’est arrêté sur des propos qui lui sont «parvenus et selon lesquels un responsable de haut rang, que nous respectons, se serait exprimé de manière qui porte atteinte à certains aspects de la citoyenneté des chiites».
Cheikh Chamseddine a réclamé «des précisions» et «une mise au point, quel que soit l’auteur de ce discours». «Je ne peux pas faire preuve de complaisance à ce sujet. Il faut qu’une explication soit publiée. Je ne proposerai pas le procédé mais il n’est pas admis qu’un ministre, un directeur ou un président tienne des propos dénigrant la citoyenneté d’une partie des Libanais», a-t-il dit avant d’insister sur l’appartenance libanaise de la communauté chiite et sa contribution à tous les aspects de la vie nationale.
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