Deuxièmement, dans quel pays l’hospitalité va jusqu’à boucler tout le centre d’une capitale, du vieux Sérail à Sanayeh pendant l’heure de pointe d’un midi d’août, pour que l’auguste visiteur et sa vibrionnante, pétaradante escorte puissent se déplacer sans encombre? Les bouchons qu’il y a eu, on ne souhaite à personne de les avoir vécus. Et les jurons, à personne de les avoir entendus...
Mais baste on a tort de se plaindre quand le moindre troufion casqueté en fait autant sinon plus, à tout moment et partout, pour sa commodité. Et si l’on a le malheur de protester, c’est la raclée assurée.
On ne parle pas non plus des cortèges de ministres, de députés ou d’ambassadeurs qui privatisent à leur passage toute chaussée, tout circuit.
Comme dit la fée Electricité, qui se fait de plus en plus fugitive par ces chaleurs, il court il court le circuit.
Et toi et moi mon pauvre moineau des villes, on est quoi? On est cuits-cuits.
J.I.
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