Pour que «Sukleen» reprenne ses activités sur le front de la banlieue, il a fallu l’intervention du président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, du député Ali el-Khalil et du mouvement «Amal». L’Agence nationale d’information indique à ce propos qu’un accord de principe a été conclu «entre les parties concernées pour assurer un lieu consacré au tri des ordures, loin des régions habitées de Amroussié».
Mais, de toute évidence, le problème est loin d’être réglé sachant que, selon le ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, la seule usine de traitement de déchets installée dans le quartier de la Quarantaine ne peut absorber la totalité des ordures du pays. On doit aussi rappeler que le même ministre avait annoncé qu’il n’y aurait pas de solution avant trois mois, «le temps d’installer une nouvelle usine de traitement de déchets», en lieu et place de celle de Amroussié.
Dans ce contexte, on se demande à quoi pourraient servir les multiples réunions et contacts entrepris en vue de parvenir à un règlement de cette situation inhumaine dans la mesure où, selon des sources informées, la banlieue produit quotidiennement plus de 350 tonnes d’ordures.
En tout état de cause, le vice-président du Conseil et député du Metn, M. Michel Murr, organise aujourd’hui une réunion en présence des ministres de l’Environnement et des Municipalités, respectivement MM. Akram Chehayeb et Hagop Demerdjian, des députés de Baabda, des mohafez de Beyrouth et du Mont-Liban, du président du CDR et du directeur de «Sukleen».S
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