L’hebdomadaire «al-Saoura» de Sanaa affirme dans son édition de jeudi que Moustafa Khalil et Abdallah al-Amri ont présenté au procureur général du Yémen des documents qui, selon eux, prouvent leur bon droit sur la planète rouge.
«Ils disent avoir reçu la planète en héritage de leurs aïeux, et par conséquent, ils contestent qu’une sonde américaine ait pu se poser sur Mars sans leur autorisation et sans aucune notification», précise l’hebdomadaire.
La sonde Pathfinder s’est posée le 4 juillet sur la surface de Mars, vingt et un ans après la sonde Viking, elle aussi envoyée, en 1976, par la NASA.
Les deux accusateurs demandent la comparution devant la justice yéménite de l’ambassadeur des États-Unis, David Newton, estimant que les décisions de la NASA relèvent en premier lieu de la responsabilité du gouvernement américain.
«Ils demandent également à la justice d’obliger le gouvernement américain à interrompre la mission Pathfinder, jusqu’à publication du verdict», ajoute l’hebdomadaire. (Reuter)
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