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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Deuxième journée du colloque sur les libertés et droits syndicaux Un plan de restructuration de la CGTL serait proposé aujourd'hui

Le colloque sur les libertés et les droits syndicaux, organisé par la centrale opposante avec la collaboration de l’OIT, a poursuivi ses travaux hier. Les principaux intervenants ont été l’ancien député Issam Naaman et le syndicaliste Elias Habre.
M. Naaman a parlé du rôle du parlement dans la protection des libertés et droits syndicaux, précisant à ce sujet que le Libanais étant foncièrement individualiste, les institutions demeurent au service des personnes. «Même le parlement ne fonctionne pas en institution, a-t-il ajouté, d’autant que les députés sont le produit d’un régime confessionnel et d’un système établi pour perpétuer cette réalité».
M. Naaman a précisé, qu’actuellement, il y a 5 urgences: réédifier le Liban en tant qu’Etat et patrie, mobiliser toutes les ressources, assurer un minimum de vie décente à tous les citoyens, établir un plan de développement global et entamer une réforme politique radicale. Selon lui, si aucune action n’est entreprise dans ces 5 domaines, le Liban pourrait bien ne pas être en mesure de relever les défis régionaux qui l’attendent.
De son côté, M. Elias Habre — qui avait été molesté en dépit de son grand âge, par les forces de l’ordre le jour des élections du 24 avril — a parlé de sa longue expérience en matière de lutte syndicale. Il a notamment précisé que les syndicats ont toujours été la cible privilégiée des autorités mais que les responsables politiques n’avaient jamais autant que maintenant tenté de neutraliser la centrale syndicale.
L’orateur de la troisième séance (consacrée aux conditions sociales actuelles), le Dr Antoine Haddad s’étant excusé pour cas de force majeure, le colloque a clôturé rapidement sa seconde journée. Les résolutions seront publiées aujourd’hui et, en principe, des réformes structurelles modernes de la centrale syndicale, ainsi qu’un programme d’action commune pour éviter tout dérapage sur le terrain devront être proposés.
Parallèlement à ce colloque organisé par la centrale opposante, l’Agence Générale d’Information (spécialisée dans les questions économiques et syndicales) a rapporté hier que le chef de la centrale loyaliste, M. Ghanim Zoghbi, serait très mécontent de la situation actuelle. Selon l’agence, M. Zoghbi aurait été très déçu de la manière dont le traitent les autorités politiques et il se serait donné jusqu’à la mi-août pour parvenir à rassembler la CGTL. Sinon il serait prêt à présenter sa démission. D’ailleurs, les proches de M. Zoghbi rappellent que le jour de son élection, le 24 avril dernier, il avait promis de procéder à l’unification des rangs syndicaux, sinon, avait-il dit, il ne resterait pas à ce poste.
Or, toujours selon l’agence, trois mois après son élection contestée par de nombreux syndicalistes, non seulement il n’a pas réussi à réunifier la CGTL, mais de plus il a perdu certains syndicats qui, au départ, lui étaient acquis, alors que son rival, M. Elias Abou Rizk, n’a cessé de marquer des points, sur le plan de la popularité et auprès des instances internationales qui ont appuyé clairement le colloque qu’il a organisé.
Le colloque sur les libertés et les droits syndicaux, organisé par la centrale opposante avec la collaboration de l’OIT, a poursuivi ses travaux hier. Les principaux intervenants ont été l’ancien député Issam Naaman et le syndicaliste Elias Habre.M. Naaman a parlé du rôle du parlement dans la protection des libertés et droits syndicaux, précisant à ce sujet que le...