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Actualités - CHRONOLOGIE

Le vitiligo de Michael Jackson (photos)

Michael Jackson «souffre d’une maladie appelée vitiligo, qui provoque une dépigmentation», indique le manager du chanteur américain Tarak Ben Ammar.
Un dictionnaire médical français, le Petit Larousse de la Médecine définit le vitiligo comme «une affection cutanée caractérisée par une perte localisée de la pigmentation».
Dans une interview au quotidien «Libération», le manager de Jackson déclare qu’«il aurait fallu que les médecins annoncent ce qu’il avait». «Personne n’ayant démenti quoi que ce soit, poursuit-il, les fausses informations sont devenues vérités. Et quand il a commencé à parler, c’était trop tard».
Le manager affirme que son client est «un garçon d’une grande simplicité, dont l’unique souci est de créer toute la journée».
Jackson, dit-il, «a été mal conseillé pendant une période de sa vie», ce qui, selon lui, a notamment eu pour effet de faire naître les rumeurs à son sujet. «On a dit qu’il s’était mis dans une tente à oxygène, c’est faux. On parle de son masque, mais, s’il en porte un, ce n’est pas pour des raisons de santé mais pour que les paparazzi ne le mitraillent pas sans cesse», déclare Ben Ammar.

Un pays très
puritain

Pour lui, «Jackson a multiplié les problèmes. Avec sa communauté, par exemple, qui a cru à tort qu’il ne voulait plus être Noir. Plus les accusations du gamin» (Evan Chandler, 13 ans, qui a accusé le chanteur de violences sexuelles).
«(L’Amérique) est un pays très puritain, qui n’autorise aucune erreur, même si vous êtes innocent», ajoute Ben Ammar.
«Il est malheureux que son pays le rejette, mais il n’est pas aigri», ajoute le manager, en affirmant que Jackson est «bourré de projets».
Ben Ammar précise que le chanteur vient de collaborer avec le compositeur français Jean-Claude Petit sur la musique du film «Waati» du cinéaste malien Souleymane Cissé.
Pour mieux rebondir, Michael Jackson vient de rajouter à ce virage en épingle à cheveux dans sa communication un repositionnement de sa carrière. Il a toujours été un homme d’affaires avisé. En 1989, il rachète 47 millions de dollars le répertoire des Beatles avant de le revendre le double, deux ans plus tard, à Sony au moment de la signature de son contrat personnel avec la multinationale japonaise... pour 1 milliard de dollars, plus 22% sur les recettes.
Il y a un an, Michael Jackson s’est séparé de son management américain pour se lier au prince Al Walid, un des neveux multimilliardaires du roi d’Arabie Séoudite. Objectif de leur société, Kingdom Entertainment? Investir dans l’industrie des loisirs à caractère familial. Mais, pour le prince, pas question de «se faire le promoteur de la décadence et de l’immoralité». Prudent, et même méfiant, il diligente une enquête sur la vie privée de son associé avant de s’engager.
Est-ce l’aubaine que Michael Jackson attendait pour redorer son blason? Une chose est sûre: s’il y parvient, ce sera hors de cette Amérique dont il se sent aujourd’hui si éloigné qu’il n’a pas prévu de s’y produire au cours de sa tournée mondiale.
Tout un symbole.
Michael Jackson «souffre d’une maladie appelée vitiligo, qui provoque une dépigmentation», indique le manager du chanteur américain Tarak Ben Ammar.Un dictionnaire médical français, le Petit Larousse de la Médecine définit le vitiligo comme «une affection cutanée caractérisée par une perte localisée de la pigmentation».Dans une interview au quotidien «Libération», le manager...