M. Hariri rencontrera à Madrid le roi Juan Carlos, son homologue José Maria Aznar et des représentants du patronat espagnol.
Accompagné du ministre d’Etat pour les Finances Fouad Siniora et du président du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) Nabil Jisr, il se rendra ensuite à Barcelone pour rencontrer le président de Généralitat (province autonome) de Catalogne, Jordi Pujol.
Le 17 juillet, M. Hariri se rendra en Grande-Bretagne pour une visite de deux jours au cours de laquelle il s’entretiendra avec son homologue britannique Tony Blair.
Avec Schlicher
Par ailleurs, M. Hariri a reçu hier le chargé d’affaires des Etats-Unis Ron Schlicher qui a déclaré par la suite avoir informé le chef du gouvernement des derniers développements touchant aux programmes d’aide décidés lors de la Conférence des «Amis du Liban» tenue à Washington à la fin de l’année dernière.
Interrogé sur la situation au Liban-Sud, M. Schlicher a appelé toutes les parties à «œuvrer en vue de réduire la tension» dans cette région.
Il a souligné, à propos des préparatifs d’ouverture du passage de Kfarfalous, que les Etats-Unis «encouragent toute initiative qui peut être prise pour aider les citoyens au Liban-Sud à vivre une vie normale et tranquille».
Interrogé sur les menaces israéliennes d’empêcher la réouverture du passage (voir par ailleurs), il a répondu: «Je ne suis pas responsable de déclarations faites par des officiels étrangers. Je pense que toutes les parties devraient faire preuve d’un maximum de retenue parce que les citoyens des deux côtés de la frontière ont le droit de vivre en paix et dans la tranquillité».
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