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Actualités - CHRONOLOGIE

Netanyahu désamorcé en partie La fronde au sein de son gouvernement

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conclu hier un accord avec un des partis de la coalition gouvernementale qui menaçait de voter une motion de censure aujourd’hui au Parlement.
M. Netanyahu s’est engagé par écrit auprès du parti Israël Be Alya (7 députés), représentant les immigrants d’origine russe, à débloquer des crédits de près de 100 millions de dollars en faveur du ministère de l’Intégration des immigrants dirigé par Youli Edelstein, un membre de ce parti.
Le premier ministre a également accepté de suspendre la nomination de M. Hertzel Inbar comme nouvel ambassadeur à Moscou. Israël Be Alya avait exigé d’être consulté sur la nomination de l’ambassadeur.
Il s’est aussi engagé à améliorer «les méthodes de travail du gouvernement» et à consulter davantage les membres de son Cabinet, a-t-on ajouté.
Le dirigeant du parti Israël Be Alya, le ministre du Commerce et de l’Industrie Nathan Chtcharansky, avait indiqué ces derniers jours que son parti avait «un pied à l’extérieur de la coalition».
Il avait laissé planer la menace d’une abstention ou même d’un vote en faveur de la motion de censure déposée par l’opposition de gauche s’il n’obtenait pas des crédits en faveur des immigrants.
MM. Chtcharansky et Edelstein avaient boycotté deux conseils des ministres pour manifester leur mécontentement.
M. Netanyahu se débat dans une crise gouvernementale depuis la démission la semaine dernière du ministre des Finances Dan Méridor qui voulait marquer son opposition à une réforme économique.
Selon les commentateurs, M. Netanyahu a tout fait pour pousser M. Méridor, un modéré du parti Likoud du premier ministre, vers la porte de sortie.

Mécontents de ce limogeage déguisé, plusieurs responsables de la coalition ont multiplié les pressions sur M. Netanyahu pour arracher des lambeaux de pouvoir en laissant planer le doute sur leur soutien au Parlement.Des députés du Likoud ont affirmé qu’ils pourraient s’abstenir ou être absents mardi de la Knesset pour exprimer leur mécontentement. De même, des petits partis religieux et de droite ont profité des difficultés internes au Likoud pour faire monter les enchères.
Un remaniement ministériel doit en principe intervenir après le vote du Parlement.
M. Ariel Sharon, chef de file des «durs» du Likoud, était donné favori pour prendre les Finances.
Malgré les remous, les commentateurs politiques estimaient que l’opposition travailliste n’a pratiquement aucune chance de mobiliser une majorité absolue de 61 députés sur 120, indispensable pour renverser le gouvernement.
Le chef du Parti travailliste, Ehud Barak, a lui-même estimé que le gouvernement ne serait pas renversé mardi, tout en écartant l’idée d’un Cabinet d’union nationale.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conclu hier un accord avec un des partis de la coalition gouvernementale qui menaçait de voter une motion de censure aujourd’hui au Parlement.M. Netanyahu s’est engagé par écrit auprès du parti Israël Be Alya (7 députés), représentant les immigrants d’origine russe, à débloquer des crédits de près de 100 millions de...