Jazz tous azimuts au Goethe Institut

La musique en fête ou fête de la musique? Le résultat semble le même puisque la musique est là pour mettre de la joie et un peu de couleur dans la grisaille du quotidien… Une soirée de jazz moderne a eu lieu au Goethe Institut où s’est produit le groupe «Music Lab» formé de Rabih Mroué (flûte et percussion), Walid Sadek (trompette et percussion), Nidal Abi Samra (saxophone), Jihad Saïd (batterie), Oussama el-Khatib (basse électrique) et Amine Beyhoum (guitare).
Une musique tous azimuts, des sons venus des quatre coins du monde, un mélange des cultures à travers un aspect «expérimental».
Voyage où rythmes et mélodies vous emportent au loin… Des mélopées orientales aux éclats passionnés espagnols, des rythmes sensuels latino-américains aux incantations des tam-tams africains, …des nostalgies indiennes au pur jazz classique, en passant par le funk ou le hard rock, une étourdissante richesse polyrythmique d’où émergent des mondes sonores différemment séduisants. De prime abord, la rencontre d’atmosphères musicales si diverses n’est peut-être pas évidente, mais l’auditeur ne tarde pas à succomber à un charme «jazzy» plein de vie, de paysages neufs d’une inspiration sans frontière…
A noter pour les amateurs du genre, très nombreux ce soir-là, (surtout des jeunes!) ces versions très particulières d’une «Gnossienne (No.1) d’Erik Satie (très connue dans son interprétation au piano), d’un air provençal et d’une «mouwachaha» arabo-andalouse «lamma». Un sens allègre de l’improvisation, très libre, où l’élément de surprise ne fait jamais défaut, à travers un mixage, un métissage plein d’invention sonore, de sensibilité et de vie.
E.D.