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Actualités - CHRONOLOGIE

Netanyahu rappelle ses exigences : Jérusalem et la colonisation

JERUSALEM, 9 Juin (AFP). — Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a précisé lundi, pour la première fois publiquement, ses exigences territoriales concernant un règlement de paix final avec les Palestiniens.
«Il est essentiel de nous assurer que notre frontière orientale sera sur le Jourdain et à cette fin nous devrons garder le contrôle direct de la vallée du Jourdain et des hauteurs qui la surplombent», a-t-il déclaré lors d’une réunion publique du groupe parlementaire de son parti Likoud, au Parlement.
«Il va sans dire qu’Israël doit avoir le contrôle et la souveraineté sur le Grand Jérusalem (Jérusalem et les implantations de Cisjordanie dans sa grande banlieue)», a poursuivi M. Netanyahu.
Le premier ministre a ajouté que les implantations israéliennes ne devraient «pas être dispersées mais constituer des blocs» dans le cadre d’un règlement final.
Il a exigé qu’Israël garde des «zones de sécurité» sous son contrôle ainsi que des «zones de contact» reliant les implantations dans les territoires.
Israël a érigé jusqu’à ce jour 144 colonies de peuplement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, sans compter des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est annexé.
M. Netanyahu a souligné que ses propos constituaient des «principes généraux» et non un «plan élaboré».
Il a réaffirmé que son gouvernement n’avait pas l’intention de geler la construction de l’implantation juive de Har Homa à Jérusalem-Est annexée ou d’autres colonies.
Le premier ministre avait déjà indiqué mercredi quels territoires palestiniens Israël voulait conserver sous son contrôle dans le cadre d’un règlement de paix final. Mais il l’avait fait lors d’une réunion du cabinet de sécurité, dont les débats sont en principe secrets. Mais les comptes-rendus de la réunion ont été publiés par la presse israélienne.
M. Netanyahu avait indiqué qu’il entendait maintenir la mainmise israélienne sur plusieurs groupes de colonies en Cisjordanie, ainsi que sur les axes routiers du territoire jugés «vitaux», les ressources en eau et les secteurs situés près de la frontière israélienne.
L’entité palestinienne serait ainsi limités à la plus grande partie de la bande de Gaza et à deux régions non contigues en Cisjordanie, elles-mêmes coupées par des routes sous contrôle israélien et reliées à des enclaves urbaines.
Les Palestiniens ont rejeté les exigences israéliennes, estimant qu’elles ne pouvaient même pas servir de base de départ pour une négociation.
Pour l’instant, les Palestiniens contrôlent, en vertu des accords d’autonomie, 60% de la bande de Gaza, 3% de la Cisjordanie (huit villes) et rien de Jérusalem-Est.
Les négociations sur un statut final des territoires — qui doit en principe s’appliquer à l’issue de la période d’autonomie dans deux ans — ont été formellement lancées par Israël et l’OLP en mai 1996, juste avant l’arrivée de M. Netanyahu au pouvoir. Mais elles n’ont pas repris depuis.
JERUSALEM, 9 Juin (AFP). — Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a précisé lundi, pour la première fois publiquement, ses exigences territoriales concernant un règlement de paix final avec les Palestiniens.«Il est essentiel de nous assurer que notre frontière orientale sera sur le Jourdain et à cette fin nous devrons garder le contrôle direct de la vallée du...