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Actualités - CHRONOLOGIE

A l'Assembly Hall - AUB Dialogue du violoncelle et du piano

Ils n’en sont plus à leur premier duo. Angela Hounanian (violoncelle) et Walid Moussallem (piano) ont déjà offert aux mélomanes libanais leur prestation commune avec l’inauguration de l’Orchestre de chambre de l’U.S.E.K. et on les a écoutés dans les œuvres de Popper et Nardian qu’ils interprètent à nouveau. Aujourd’hui, présentés par le Conservatoire National Supérieur de Musique à l’Assembly Hall, ils ajoutent à leur répertoire Beethoven et Schubert. Accents impétueux et rythmes marqués de la sonate No. 3 en la majeur de Beethoven avec ses quatre mouvements alternant de l’allégro à l’andante cantabile pour terminer sur des accords vifs et emportés. Style brillant et chaleureux qui fait au piano une place aussi importante qu’au violoncelle. Inspiration riche et généreuse, expression d’une existence dramatique à laquelle rien n’a manqué, ni la passion ni l’idéal, ni le doute ni la sereine certitude. La musique de Beethoven demeure à jamais un émouvant message humain qui parle avec lyrisme et émotion au cœur et à ses battements...
Plus fraîche, virevoltante et frivole est cette «tarentelle» de Popper qu’on a déjà écoutée il y a très peu de temps et qu’on retrouve ici avec plaisir avec ses cadences agitées...
Après l’interlude, place à Schubert. Incontournable mais combien agréable Schubert dont on fête le bicentenaire de la naissance! Une «sonate arpegione» aux trois mouvements, guère très lointaine des accents du maître de Bonn... Surtout dans l’art de la construction, dans la forme de l’expression et dans la coupe même de la phrase... Là aussi il y a un sens profond de l’humain, un constant amour de la nature dont on imagine les paysages défiler à vive allure comme à travers les vitres d’une voiture qui vous emporte bien loin...
Part belle ici au violoncelle qui, avec ses «trémolos», a des résonances profondes et graves. Soutenu par les accords du piano, il mène la mélodie vers des rives où sans cris, révolte ou désespoir s’exprime en toute douceur mais dans une subtile nuance une pieuse résignation...
Atmosphère nettement plus lyrique et rythmes plus accélérés avec la «danse» et «le chant» de Nardian qui parlent ouvertement du folklore arménien. Narration soyeuse tantôt enjouée tantôt triste reflétant avec grâce les états d’âme du pays des Naïri.

E.D.
Ils n’en sont plus à leur premier duo. Angela Hounanian (violoncelle) et Walid Moussallem (piano) ont déjà offert aux mélomanes libanais leur prestation commune avec l’inauguration de l’Orchestre de chambre de l’U.S.E.K. et on les a écoutés dans les œuvres de Popper et Nardian qu’ils interprètent à nouveau. Aujourd’hui, présentés par le Conservatoire National Supérieur de Musique à l’Assembly Hall, ils ajoutent à leur répertoire Beethoven et Schubert. Accents impétueux et rythmes marqués de la sonate No. 3 en la majeur de Beethoven avec ses quatre mouvements alternant de l’allégro à l’andante cantabile pour terminer sur des accords vifs et emportés. Style brillant et chaleureux qui fait au piano une place aussi importante qu’au violoncelle. Inspiration riche et généreuse, expression d’une...