Professeur à l’Université libanaise auteur de plusieurs essais et ouvrages, Khaled Ziadé vient de publier à Dar an- Nahar un livre oscillant entre l’histoire et l’amour des villes. Ou plutôt la lecture des villes. Intitulé «Bawabat al- Madina wa sour el- wahmi» (Les portails de la ville et de l’enceinte virtuelle), ce livre de 160 pages tente de retrouver non seulement l’urbanisme premier des «madinas», mais leur essence qui a pour nom aussi histoire des lieux et parfois histoire des gens qui y ont habité! «Objets inanimés avez-vous donc une âme?» s’interrogeait le poète. La réponse est ici très claire car c’est justement cette âme que l’on tente de retrouver à travers la «lecture» des vieilles pierres. L’auteur a adopté un ton presque de confidence et parfois de pseudo-familiarité pour donner vie à des documents empoussiérés et c’est avec une sorte d’écriture jubilatoire qu’il exhume chaque élément.
Décryptage de tranches de vie narrant un «système», un mode de vie social. Parfois aussi ces lieux ont été les témoins secrets et silencieux d’un passé haut en couleurs.
Ainsi l’on découvre par delà ce «constat des lieux» une poésie, une pensée ou tout simplement des hommes dont le souvenir se brouille déjà dans nos mémoires... Ecrit dans une langue arabe châtiée, cet ouvrage est bien plus qu’une simple lecture d’histoire. Il y a là l’aspect passionnant et presque romanesque de toute littérature où la narration a des préoccupations foncièrement humaines.
E.D.
Décryptage de tranches de vie narrant un «système», un mode de vie social. Parfois aussi ces lieux ont été les témoins secrets et silencieux d’un passé haut en couleurs.
Ainsi l’on découvre par delà ce «constat des lieux» une poésie, une pensée ou tout simplement des hommes dont le souvenir se brouille déjà dans nos mémoires... Ecrit dans une langue arabe châtiée, cet ouvrage est bien plus qu’une simple lecture d’histoire. Il y a là l’aspect passionnant et presque romanesque de toute littérature où la narration a des préoccupations foncièrement humaines.
E.D.
Professeur à l’Université libanaise auteur de plusieurs essais et ouvrages, Khaled Ziadé vient de publier à Dar an- Nahar un livre oscillant entre l’histoire et l’amour des villes. Ou plutôt la lecture des villes. Intitulé «Bawabat al- Madina wa sour el- wahmi» (Les portails de la ville et de l’enceinte virtuelle), ce livre de 160 pages tente de retrouver non seulement l’urbanisme premier des «madinas», mais leur essence qui a pour nom aussi histoire des lieux et parfois histoire des gens qui y ont habité! «Objets inanimés avez-vous donc une âme?» s’interrogeait le poète. La réponse est ici très claire car c’est justement cette âme que l’on tente de retrouver à travers la «lecture» des vieilles pierres. L’auteur a adopté un ton presque de confidence et parfois de pseudo-familiarité pour donner...