S’adressant à la presse à l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, le nonce apostolique a précisé que depuis quelque temps «beaucoup de personnes» étaient venues le voir, y compris le patriarche Sfeir, «pour aborder la question des prisonniers».
«Vous connaissez le caractère délicat et la difficulté extrême de cette question, mais nous ferons tout notre possible», a ajouté Mgr Puente.
«Je me suis fixé comme un souvenir de la visite du pape qu’au moins quelques prisonniers, au Liban et hors du Liban, puissent être libérés», a-t-il ajouté.
En outre Mgr Puente a précisé avoir remis à Mgr Sfeir certains documents qui viennent de lui parvenir, et avoir discuté avec lui de «certaines urgences de dernière heure».
Le nonce apostolique a exprimé aussi sa joie pour l’ambiance qui prévaut dans le pays à la veille de la visite du pape.
«Le bon esprit se dégage partout. On sent très bien que cette présence du pape est très bien ressentie par le peuple, et c’est quelque chose d’essentiel. Certains croient que le pape est capable de faire des miracles; il se peut qu’il ne le puisse pas. Le seul miracle qu’il peut réussir, à mon avis, est ce qu’il va pouvoir dire aux Libanais à travers le message de paix, de réconciliation, d’entente et de coopération qu’il leur adressera».
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