ROME, 25 Avril (Reuter). — Les élections municipales qui se dérouleront dimanche en Italie seront le premier test d’envergure du soutien de l’électorat aux réformes engagées par le gouvernement de Romano Prodi, au pouvoir depuis la victoire de sa coalition de centre-gauche, l’Olivier, aux élections législatives d’avril 1996.
Près d’un électeur italien sur cinq est concerné par ces élections, soit 9,47 millions d’inscrits.
Sont à pourvoir les sièges de maires et de conseillers municipaux de 1.115 communes, dont les villes de Turin et de Milan dans le nord et de Catane, en Sicile. Les membres de six conseils régionaux doivent également être renouvelés.
Dans les circonscriptions importantes, dans l’hypothèse où aucun candidat à la mairie n’est élu à la majorité absolue à l’issue du premier tour, un deuxième tour aura lieu le 11 mai entre les deux candidats qui auront recueilli le plus de voix.
Le décompte des voix commencera à 8h (6h GMT) lundi 28 avril et les résultats sont attendus aux alentours de 20h le même jour.
Mais les principales chaînes de télévision, RAI et Fininvest, ont déjà annoncé qu’elles effectueraient dès dimanche un sondage de sortie des urnes avec l’organisme de prévision Abacus.