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Actualités - REPORTAGE

Les expositions de la semaine

La galerie Agial présente, jusqu’au 3 mai, une vingtaine d’huiles sur canevas et trois gravures du peintre irakien Saadi Al-Kaabi. Ses toiles lui ont valu plusieurs prix internationaux et sont exposées dans les musées de New Delhi, Prague, Lisbonne, Stockholm, Bagdad et Amman.

Al-Kaabi peint des silhouettes d’hommes et de femmes, sur fond de calligraphie arabe. Des corps anonymes qui se superposent, se dédoublent ou se multiplient, enfermés ou «traversés» par des cadres rectangulaires. Sur de larges surfaces couleur sable, ocre ou marron, avec parfois une touche de bleu, ces silhouettes se détachent, presqu’en relief. Elles semblent attendre, figées, muettes, prisonnières d’un temps suspendu. Les contours d’Al-Kaabi sont cependant éloquents dans leur immobilité: ils traduisent comme un espoir diffus...

La galerie «Epreuve d’Artiste» présente, jusqu’au 26 avril, 40 acryliques sur papier de Salwa Zeidan.
Généreuses couches de peinture qui s’étalent ou lignes agressives «gravées» comme un message, les peintures abstraites de Zeidan sont des mélanges d’ombre et de lumière. Sur fond sombre s’ouvrent des «fenêtres» de blanc, de jaune, de bleu par lesquelles s’évadent des échos, des souvenirs qui inondent la toile. Salwa Zeidan exorcise le passé et projette ses émotions et ses cicatrices, qu’elle tente d’organiser, comme un jeu de construction. Pour elle, les souvenirs sont source de souffrance, mais aussi parfois de joie et de paix, et sa peinture est pleine de sensibilité.

Cinquante toiles de Vahram Davtian sont exposées à la galerie Noah’s Ark, jusqu’au 30 avril. Des huiles sur canevas ainsi que quelques gouaches qui sont autant de perspectives, de jeux de formes et de couleurs. Natures mortes ou paysages teintés d’une touche de naïf, les toiles de Davtian sont ponctuées d’allégories et de signes, tel le poisson qu’on retrouve souvent et qui, pour les Arméniens, est symbole de fertilité. Sur fond mat ou brillant, Davtian marie des éléments divers, focalisant sur un point qu’il souligne par un effet de relief tri-dimensionnel. Têtes ou corps de poupées, mains, jouets, masques, bustes de mannequins ou marionnettes... On a l’impression d’assister à un rituel où sacré et profane se mélangent, où l’imagination explose.

Pera Azzam présente, jusqu’au 27 avril, une trentaine de sculptures en bois, en marbre ou en pierre de Rodolphe Chamoun.

Anguleuse ou toute en courbes, lisse ou bosselée, unie ou veinée, la sculpture de Chamoun rend hommage à l’harmonie du corps humain. Des silhouettes élancées, des duos amoureux, une mère portant son enfant... L’œil suit les spirales, glisse dans les creux, traverse les ouvertures et rebondit sur les bosses avant d’embrasser l’œuvre dans son ensemble. Les sculptures de Chamoun sont un hymne à la sensualité et à l’harmonie.

Huguette Caland expose des œuvres récentes (1996-1997) à la galerie Janine Rubeiz (ouverte durant les fêtes) jusqu’au 9 mai. Une multitude de techniques mixtes sur bois qui étonnent, amusent, déconcertent.
Encre, crayon mine, crayons de couleur... Huguette Caland travaille chaque parcelle qu’elle recouvre de motifs, rayures, croix, carreaux ou points. De cette recherche graphique émergent des visages, des maisons, des arbres, un coin de ciel ou de nature. Cela donne des portraits et des paysages d’une fraîcheur enfantine qu’elle intitule «faces et places». Les personnages-puzzles d’Huguette Caland relèvent à la fois du «réel» et de la caricature. Des «faces» démesurément allongées ou épatées, des nez comme grossis à la loupe, des yeux de grandeur différente qui traduisent toutes sortes de sentiments. Des images déformées mais pleines de vie et de couleurs, d’une spontanéité et d’une «modernité» percutantes.
La galerie Agial présente, jusqu’au 3 mai, une vingtaine d’huiles sur canevas et trois gravures du peintre irakien Saadi Al-Kaabi. Ses toiles lui ont valu plusieurs prix internationaux et sont exposées dans les musées de New Delhi, Prague, Lisbonne, Stockholm, Bagdad et Amman.Al-Kaabi peint des silhouettes d’hommes et de femmes, sur fond de calligraphie arabe. Des corps anonymes qui se...