Me Semaan a présenté cette demande au juge d’instruction dans cette affaire, M. Abdallah Bitar, devenu depuis procureur général près la cour d’appel de Beyrouth. Selon son avocat, l’inculpé Challita n’a été interrogé par le juge qu’une seule fois en 3 ans et c’est sur base de cet interrogatoire qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre. L’avocat s’est aussi insurgé contre le fait que son client a été le seul interrogé, le juge n’ayant convoqué aucune des personnes dont le nom a été évoqué dans cette affaire. Enfin, il a relevé le fait que l’acte d’accusation n’a pas encore été publié alors que, selon lui, la loi stipule que cela doit être fait le plus rapidement possible.
Challita étant détenu à Yarzé, son avocat avait aussi demandé, en vain, son transfert même momentané à Roumié, le temps de procéder à un second interrogatoire en sa présence.
Hier, il a donc présenté une demande de remise en liberté sous caution de son client.
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