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Actualités - CHRONOLOGIE

Explosion nucléaire au Japon : les rapports étaient falsifiés

TOKYO, 9 Avril (Reuter). — Le premier ministre japonais, Ryutaro Hashimoto, a ordonné mercredi une perquisition chez le groupe Power Reactor and Nuclear Fuel Development Corporation (PNC), seule société nipponne de retraitement du combustible nucléaire, après que celle-ci eut reconnu mardi avoir falsifié le rapport officiel d’un accident survenu le 11 mars.
«Je suis si furieux que cela me laisse sans voix», a déclaré le chef du gouvernement à la presse. «Nous allons faire effectuer une enquête exhaustive par des experts indépendants».
Une perquisition sera effectuée par des inspecteurs de l’Agence japonaise de science et de technologie.
Dans une conférence de presse organisée mardi soir, PNC a reconnu que ses responsables avaient falsifié le rapport officiel publié à la suite d’une explosion survenue le 11 mars au centre nucléaire de Tokaimura. L’incident avait exposé 37 ouvriers à de faibles niveaux de radiation.
Situé à 160 kilomètres au nord-est de Tokyo, le centre abrite la seule installation japonaise de retraitement des déchets nucléaires.
L’explosion avait eu lieu dans un atelier de bituminisation, où les déchets peu radioactifs sont durcis par mélange avec de l’asphalte en vue d’un stockage permanent en fûts.
Malgré l’absence de blessés graves, elle n’en constituait pas moins l’accident nucléaire le plus grave du Japon.
TOKYO, 9 Avril (Reuter). — Le premier ministre japonais, Ryutaro Hashimoto, a ordonné mercredi une perquisition chez le groupe Power Reactor and Nuclear Fuel Development Corporation (PNC), seule société nipponne de retraitement du combustible nucléaire, après que celle-ci eut reconnu mardi avoir falsifié le rapport officiel d’un accident survenu le 11 mars.«Je suis si furieux que cela...